Aquaculture: un accompagnement de 420 millions

Responsive image(Cameroon Tribune) Le budget et la feuille de route 2018 du Projet de promotion de l’entrepreneuriat aquacole adoptés à l’issue du comité de pilotage tenu mercredi dernier à Yaoundé.
2016-2017. Un an que le Projet de promotion de l’entreprenariat aquacole (PPEA) existe et déjà, la pêche semble fructueuse. Le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont dit toute leur satisfaction mercredi dernier, quant à l’initiative qu’ils ont pensée en vue d’améliorer la production nationale de poisson.
En effet, la demande nationale en produits halieutiques est estimée à environ 400 000 t par an. Avec une production de 180 000 t
sur la même période, difficile pour le pays de combler une pareille sollicitation. D’où le recours aux importations estimées à environ 212 200 t et qui ont augmenté de 30% depuis 2011.
Grâce au projet, la production nationale est passée de 180 000t à 200 000t en 2017. De même, les stations aquacoles de Yaoundé et d’Ebolowa ont été réhabilitées. 150 entrepreneurs aquacoles des régions du Centre, du Sud et du Littoral ont été formés et les acteurs de la filière quant à eux ont été regroupés au cours d’un atelier national.
D’après Divine Ngala Tombuh, coordonnateur national du PPEA, le succès engrangé repose principalement sur l’amélioration des techniques de production. En effet, le projet s’est attelé à vulgariser la promotion de l’aquaculture hors sol, dans les bacs et les cages flottantes sur les cours d’eau.
La 3e session du comité de pilotage du PPEA qui s’est tenue sous la présidence du Minepia, par ailleurs président dudit comité, a permis entre autres d’évaluer les actions menées tout en faisant le bilan de l’état d’avancement global des activités menés au cours des exercices 2016 et 2017. Au terme des assises tenues à huis clos, le plan de travail et le budget annuel du projet pour le compte de l’année  2018 ont été adoptés.
Ainsi, le PPEA bénéficie d’une enveloppe de 420 millions de F. Une enveloppe qui va lui permettre de poursuivre le renforcement des capacités des aquaculteurs et des coopératives et de réviser le plan de développement de l’aquaculture nationale.
Une table ronde pour les bailleurs de fonds est également prévue afin de permettre au projet, encore à sa phase pilote, de passer à l’échelle supérieure.
Michèle FOGANG

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