Relance de la filière cacao: la formation pour commencer
(Cameroon Tribune) Des producteurs locaux ont suivi vendredi dernier une séance d’initiation à la dégustation du cacao.
Tout ce qui est chocolat…n’est pas forcément de qualité. Des
producteurs et quelques acteurs de la filière l’ont compris vendredi
dernier au cours d’une séance d’initiation à la dégustation du cacao.
Dégustation grandeur nature donc. Il fallait évaluer le chocolat dans sa
contenance en cacao, son amertume, sa saveur etc.
Personne n’y a échappé, même pas les ministres du Commerce
et de
l’Emploi et de la Formation professionnelle, présents. Tout ceci était
plaisant mais au-delà de l’aspect gourmant de l’opération, il était
surtout question de donner des outils à ceux-là qui sont chargés de
produire des fèves de cacao de qualité au quotidien pour optimiser la
qualité de leur rendement.
Mais il était aussi question de permettre à des représentants de
quelques grands bassins de production locaux d’en savoir davantage sur
la caractérisation du cacao issu de nos différents bassins de
production, de découvrir les arômes et propriétés organoleptiques (goût,
texture, odeur, aspect visuel) du cacao issu des centre d’excellence et
de traitement post-récolte, de sensibiliser l’opinion publique
nationale et internationale sur les propriétés exceptionnelles du cacao
du Cameroun etc.
Il est question à long terme de donner plus de visibilité, mais
surtout, une valeur ajoutée à la fève camerounaise qui pourra ainsi
faire tâche d’huile dans les marchés internationaux. Alexandre Bellion,
maître chocolatier français, pense d’ailleurs qu’actuellement, le
Cameroun peut s’ouvrir sur trois marchés: l’excellence, la
transformation origine et l’industrielle.
Le 22 février prochain, les fèves camerounaises s’afficheront à
Amsterdam au cours d’une compétition avec les fèves des plus grands
bassins de production au monde.
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