Emprunts et dons: le Cameroun s’endettera moins
(Cameroon Tribune) L’option en 2018 est de réduire les engagements sur les emprunts non concessionnels, ainsi que le déficit budgétaire.
650 milliards de F. C’est le plafond d’endettement que le Cameroun s’est fixé pour 2018. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Un chiffre en baisse par rapport à 2017 où les autorisations de tirage ont été fixées à 1000 milliards, puis relevées à 1500 milliards de F pour pouvoir répondre au besoin de financement du pays.
La réduction de ce plafond, tel qu’expliqué
dans le document de stratégie de l’endettement public, « prend en compte les contraintes liées au programme avec le FMI, et le souci de maintenir la dette publique du Cameroun sur une trajectoire viable, avec un risque de surendettement modéré. »
Il faut dire que cette stratégie a été élaborée dans un contexte marqué par le double choc des prix du pétrole et des menaces sécuritaires tant au plan national que sous régional. Le Cameroun a donc décidé, en 2018, mais surtout pour la période 2018-2020, de mettre la pédale douce.
La stratégie d’endettement pour la période de référence vise à atteindre, selon le document de stratégie de l’endettement public, une composition du portefeuille de la dette publique de 78% de dette extérieure et 22% de dette intérieure.
Et pour couvrir son besoin d’endettement, le Cameroun fera recours à la fois aux emprunts extérieurs (adossés aux projets) et intérieurs, mais également aux appuis budgétaires octroyés par des partenaires au développement impliqués dans le programme avec le FMI.
Sur le plan interne, le plafond de la dette s’élève à 356 milliards de F pour l’année 2018, dont des émissions de titres de publics d’un montant de 260 milliards de F, répartis en bons de trésors assimilables (85 milliards) et en obligations du Trésor assimilables (175 milliards). L’Etat compte également s’approcher des banques locales pour des emprunts directs à hauteur de 96 milliards de F.
Sur le plan externe, il est prévu de contracter des prêts projets de l’ordre de 571 milliards de F après des partenaires au développement, avec une préférence pour les dettes concessionnelles. Parce que, explique-t-on au ministère des Finances, ces prêts sont plus flexibles et offrent plus de facilités en termes de délais remboursement.
Les autres sources de financements externes seront les appuis budgétaires, une nouveauté depuis 2017, avec la signature du programme avec le Fonds monétaire international. Ainsi, en 2018, un total de 347 milliards va entrer dans les caisses de l’Etat pour soutenir le budget.
Une somme qui proviendra du FMI, de la Banque africaine de Développement, de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de la France. Quant aux divers dons auquel le pays peut prétendre de la part des partenaires, ils ont été budgétisés à hauteur de 64,5 milliards.
650 milliards de F. C’est le plafond d’endettement que le Cameroun s’est fixé pour 2018. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Un chiffre en baisse par rapport à 2017 où les autorisations de tirage ont été fixées à 1000 milliards, puis relevées à 1500 milliards de F pour pouvoir répondre au besoin de financement du pays.
La réduction de ce plafond, tel qu’expliqué
dans le document de stratégie de l’endettement public, « prend en compte les contraintes liées au programme avec le FMI, et le souci de maintenir la dette publique du Cameroun sur une trajectoire viable, avec un risque de surendettement modéré. »
Il faut dire que cette stratégie a été élaborée dans un contexte marqué par le double choc des prix du pétrole et des menaces sécuritaires tant au plan national que sous régional. Le Cameroun a donc décidé, en 2018, mais surtout pour la période 2018-2020, de mettre la pédale douce.
La stratégie d’endettement pour la période de référence vise à atteindre, selon le document de stratégie de l’endettement public, une composition du portefeuille de la dette publique de 78% de dette extérieure et 22% de dette intérieure.
Et pour couvrir son besoin d’endettement, le Cameroun fera recours à la fois aux emprunts extérieurs (adossés aux projets) et intérieurs, mais également aux appuis budgétaires octroyés par des partenaires au développement impliqués dans le programme avec le FMI.
Sur le plan interne, le plafond de la dette s’élève à 356 milliards de F pour l’année 2018, dont des émissions de titres de publics d’un montant de 260 milliards de F, répartis en bons de trésors assimilables (85 milliards) et en obligations du Trésor assimilables (175 milliards). L’Etat compte également s’approcher des banques locales pour des emprunts directs à hauteur de 96 milliards de F.
Sur le plan externe, il est prévu de contracter des prêts projets de l’ordre de 571 milliards de F après des partenaires au développement, avec une préférence pour les dettes concessionnelles. Parce que, explique-t-on au ministère des Finances, ces prêts sont plus flexibles et offrent plus de facilités en termes de délais remboursement.
Les autres sources de financements externes seront les appuis budgétaires, une nouveauté depuis 2017, avec la signature du programme avec le Fonds monétaire international. Ainsi, en 2018, un total de 347 milliards va entrer dans les caisses de l’Etat pour soutenir le budget.
Une somme qui proviendra du FMI, de la Banque africaine de Développement, de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de la France. Quant aux divers dons auquel le pays peut prétendre de la part des partenaires, ils ont été budgétisés à hauteur de 64,5 milliards.
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