Développement économique: le Cameroun évalue son système d’innovation

Responsive image(Cameroon Tribune) Un atelier ouvert hier au Minresi pour la mise en œuvre du programme de renforcement de ce processus.
Dans le domaine de l’innovation, le Cameroun a fait d’énormes avancées, indique Madeleine Tchuinte, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi). Les experts de l’Observatoire africain de la science technologie et innovation (Aosti), organisme continental pour les données
et statistiques pour la science, la technologie et l’innovation, auront donc des éléments à évaluer au cours de leur séjour au Cameroun.
Madeleine Tchuinte cite entre autres actions, le recrutement effectif de 430 chercheurs en 2015 et 2016 et de 173 autres en cours, le rapprochement entre les entreprises et le secteur de la recherche scientifique et de l’innovation, la valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche scientifique et des innovations à travers plusieurs manifestations.
D’ailleurs dans les prochains jours, le Minresi va organiser la 6e  édition des Journées d’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation (Jersic) avec des prix pour les meilleurs chercheurs et innovateurs. Dans les prochains mois aussi, le projet de création de la «Cameroon silicon river» va prendre corps.
En fait, il se déroule depuis hier à Yaoundé, un atelier de formation sur les méthodes et cadres d’évaluation des systèmes nationaux d’innovation des pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Après Libreville et N’Djamena, c’est maintenant au tour des cadres du Cameroun de suivre la formation. Ceci dans le but de mettre en œuvre le programme de renforcement des systèmes nationaux d’innovation des pays membres de la Ceeac.
Au Cameroun, on s’active à la réalisation de ce dessein. Les participants à cet atelier ont donc été appelés à bien s’approprier les modules dispensés. Le secrétaire exécutif de l’Aosti, Philippe Mawoko Kuhutama, a pour sa part félicité les avancées du Cameroun, en indiquant qu’il est également question pour leur organisme de réunir le maximum de données pour aider les gouvernements à mieux prévoir.
Aïcha NSANGOU

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