Un Camerounais sous les projecteurs du Volontariat
Par Jeanine FANKAM, Cameroon Tribune, 22-10-2013
Georges Bwelle, chirurgien à l’Hôpital central de Yaoundé sélectionné dans le top 10 des CNN Heroes Awards.
Since 2008, Dr. Georges Bwelle and his team have provided free medical care to about 32,000 people in his native Cameroon.
Lundi 21 octobre, Dr Georges Bwelle interprète les clichés d’examen d’un malade. Rien de particulier sur le visage de ce chirurgien en service à l’Hôpital central de Yaoundé (HCY).
Il s’occupe sereinement de ses malades comme si le résultat de CNN, attendu le 19 novembre prochain, ne faisait pas monter sa température. Le Dr. Georges Bwelle fait, en effet, partie de la Short-List du Top 10 CNN Heroes Awards 2013.
Ils étaient 8.000 candidats en janvier dernier, ils ne sont plus que 10
dans la course. Georges Bwelle a le cœur à ses malades. Quand enfin le
chirurgien trouve une minute pour le journaliste qui est là, c’est
simplement pour dire qu’ « on attend la suite ». La suite ? C’est donc
ce 19 novembre lorsque le vote des internautes déterminera le choix du
meilleur humaniste du monde selon CNN.
Le Dr
Bwelle est engagé dans le volontariat depuis la fin de ses études en
médecine. En 2006, il sillonne les villages, parfois à moto, pour aider
les malades, en souvenir de son père décédé en 2002 par manque
d’argent. Il soigne gratuitement et finance lui-même ses déplacements.
Le cas échéant, il met la main à la poche en faveur des plus pauvres. La
volonté de soulager les peines est devenue une passion pour le médecin.
D’autres bénévoles se sont joints à lui et l’Association des
compétences pour une vie meilleure (Ascovime) est née en 2008.
Au
pavillon de la chirurgie viscérale de l’HCY, Joseph Ngary hospitalisé ne
trouve pas de mots à l’endroit du chirurgien. « Dr. Bwelle est allé
au-delà de mes espérances en assurant certaines dépenses liées à mon cas
». Evelyne Tatapong, major du pavillon attend que CNN le consacre le
19 novembre. « Ce sera le juste prix du dévouement d’un médecin qui
donne tout : son professionnalisme, son temps, son argent pour sauver
son patient », conclut le major.
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