CEMAC: Travailler sur le capital humain
Source: Cemac
Renforcer son capital humain constitue un de grands défis de la CEMAC.
Une autre intervention sur la force de
travail est le Développement de la Formation Professionnelle et des
filières d'apprentissage qui permettrait de doter les Etats membres des
cadres moyens et ouvriers qualifiés. L’initiative repose sur la mise
en place du PER de secteurs tels que le BTP, l’électricité, les
télécommunications, le pétrole, le gaz, l’agriculture, les industries
agro-alimentaires ou la sous-traitance industrielle. Les besoins dans
ces secteurs en main d’œuvre qualifiée vont considérablement augmenter
dans les prochaines années. Il s’agira donc d’y combler les besoins
d’enseignement technique et de formation professionnelle, afin de
permettre aux entreprises de disposer des profils requis et de réduire
ainsi de façon significative le chômage dans tous les Etat membres, en
particulier le chômage des jeunes. Dans ce cadre, et sur la base d’une
évaluation des besoins des économies de la CEMAC à l’horizon 2025 et des
meilleures pratiques internationales en matière de formation
professionnelle et d’apprentissage dans ces filières , la CEMAC
élaborera puis mettra en œuvre une politique régionale ciblée de
formation professionnelle et de développement de l’apprentissage, en
appui aux politiques nationales dans ce domaine.
L’autre volet de renforcement des
capacités humaines est la mise en œuvre d’un système de santé régional.
On a d’une part le programme régional de lutte contre les grandes
endémies (sida, paludisme, fièvre Ebola, tuberculose …) qui devrait
permettra à la CEMAC de renforcer la coordination entre les Etats
membres et d’optimiser l’impact des moyens mis en place pour lutter
contre les grandes endémies. Dans ce cadre, l’institution spécialisée de
la CEMAC chargée de la lutte contre es grandes endémies, l’OCEAC, basée
à Yaoundé, a été transformée en Agence de la CEMAC dans le cadre du
Programme des Réformes Institutionnelles en cours. Cette mutation
institutionnelle en fait aujourd’hui le bras opérationnel de la
Commission en matière de santé publique, chargé de la mise en œuvre de
ce programme. Tout en lui maintenant la souplesse opérationnelle qui lui
a permis de mettre en place plusieurs partenariats internationaux (avec
par exemple la banque allemande de développement KFW, l’Organisation
Mondiale de la Santé ou l’Union Européenne), ce nouveau statut de
l’OCEAC devrait lui permettre aujourd’hui de renforcer la synergie
opérationnelle avec la Commission et de ainsi de dynamiser et
démultiplier son action.
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