Plus de 200 métiers à valoriser dans la Filière sucre
Les
avantages et le potentiel contenus dans l’ouvrage intitulé « Sucrerie de
canne en Afrique subsaharienne » et dédicacé mercredi à Yaoundé.
La filière sucrière a du potentiel. Elle génère plus de 200 métiers,
cinq produits entre autre le sucre, la bagasse, la mélasse. Plus
important encore,d’après les spécialistes, la sucrerie offre l’opportunité, par la cogénération et les biocarburants, le développement des énergies alternatives. Les avantages, son mode d’emploi, sa production, la transformation de ses déchets, ses technologies sont contenus dans l’ouvrage « Sucreries de canne en Afrique subsaharienne : Procédés et métiers ». Il dresse un état complet des connaissances sur la sucrerie de canne et ses métiers. Ce processus permet également de produire de l’énergie sous forme de co-génération à partir de la bagasse. Cet important travail a nécessité les contributions des spécialistes. Notamment de cinq professeurs et universitaires. Avec en tête de liste, César Kapseu, ses confrères Ali Ahmed, Paul Mingo Ghogomu, Carl Mbofung et Martial Ndong Essengue. La dédicace de cet ouvrage livre préfacé par le président directeur général de la société sucrière au Cameroun, Louis Yinda et postfacé par le professeur Paul Henri Amvam Zollo, recteur de l’université de Ngaoundéré s’est tenue mercredi à Yaoundé.
Le
document traite de tous les aspects fondamentaux des opérations
unitaires, technologiques et des métiers. Une large place est consacrée
au génie des procédés. Les professionnels, en particulier les agences
d’ingénierie et de conception, trouveront dans ce livre, qui s’appuie
sur des exemples concrets, toutes les données pour mieux appréhender ces
technologies et guider leurs prises de décisions. Cet ouvrage de plus
de 250 pages, divisé en quatre parties sera aussi une source importante
d’informations pour les étudiants avec des exercices corrigés dans un
domaine en pleine mutation. Selon les signataires de ce document, les
travaux ont été menés en partenariat avec l’Université de Ngaoundéré à
travers les mémoires de fin d’études et les masters.
Pour le
représentant du Minesup, le professeur Wilfried Gabsa, au delà de la
production même du document, la collaboration entre les collègues
universitaires est un signe manifeste de la vivacité de l’intelligentsia
camerounaise et de la vitalité de l’université camerounaise. Il salue
donc les auteurs qui ont mis à la connaissance du grand public, les
possibilités multiples, les manières de faire diverses, les offres de
services possibles dans l’exploitation et la commercialisation de la
canne à sucre. Pour le professeur Kapseu, l’ouvrage vise entre autres à
valoriser le savoir-faire des professionnels du sucre, informer des
jeunes sur les technologies sucrières, sensibiliser la population sur
les opportunités qu’offre la filière sucrière en termes d’emplois et de
métiers et valoriser le potentiel de recherche des universités auprès
des industriels.
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