200 entreprises sensibilisées contre la corruption au Cameroun

Par Félicité BAHANE, Cameroon Tribune
Résultat de recherche d'images pour "coopération allemande (GIZ) Cameroun"La coalition nationale de lutte a dressé le bilan de son partenariat avec la coopération allemande (GIZ) vendredi à Yaoundé.
Payer pour obtenir un emploi, une mission, un stage, un crédit ou simplement un service gratuit, c’est de la corruption. Au même titre que donner un pot de vin pour voir réduire ses impôts, renouveler sa licence ou pour contracter un marché soumis à compétition. Ce sont là quelques visages de la
corruption en entreprises, tels que révélés vendredi dernier à Yaoundé, lors de la cérémonie de clôture du partenariat entre la coopération allemande GIZ et le Business council for Africa (BCA) Cameroun. Le fruit de ce partenariat, libellé sous le nom de Coalition nationale des entreprises contre la corruption ou Business coalition against corruption (BCAC), « vise à assister le gouvernement camerounais dans l’amélioration du climat des affaires et son ambition à être une économie émergente en 2035 », selon Ralph Manyi, président de BCA. Il précise que ce partenariat signé en 2011 s’est achevé le 30 juin dernier. L’heure était donc au bilan, jugé fructueux par la GIZ.
En effet, selon Petra Zimmermann-Steinhart de la coopération allemande, les objectifs sont plus qu’atteints. « Nous avons offert des formations et partages d’expériences sur les thématiques relatives à l’intégrité, l’éthique, la gouvernance, la conformité et la corruption en milieu professionnel. Nous voulions bâtir une coalition d’au moins 150 entreprises qui donne vie à la lutte contre la corruption. Aujourd’hui, plus de 240 structures ont été formées avec plus de 500 personnels sensibilisées. Donc, objectif largement dépassé », se réjouit-elle. Dans ses réalisations, le BCAC compte également en bonne place la signature d’un contrat de coopération avec le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), la signature mercredi 15 juillet prochain d’un deuxième accord de coopération avec la Commission nationale anti-corruption (CONAC) et le 17 juillet avec un autre groupement patronal.
Dans les échanges avec la presse, les hommes de médias se sont longuement attardés sur la relation de la coalition avec la CONAC, jugée peu efficace. Irene Morikang Tche, représentante de la commission assure que la lutte contre la corruption a justement besoin de la contribution des structures comme la BCAC pour être efficace. Bref, c’est un engagement collectif et à chacun de suivre le bon exemple.

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