Le Cameroun en opération de Charme pour l'Exposition universelle
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune
Le ministre du Commerce qui conduit la délégation camerounaise à Milan a présenté jeudi aux opérateurs économiques italiens les avantages à investir au Cameroun.
pour convaincre ont été déroulés par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, chef de la délégation camerounaise à Milan et représentant personnel du chef de l’Etat. A l’entame de son argumentaire déroulé hier au cours du Business Cameroon Forum, cette citation du président de la République au siège du Medef à Paris le 31 janvier 2015 : « Le Cameroun est-il un bon risque ? Nous le pensons et nous le disons. Le Cameroun a-t-il de l’avenir ? Nous le pensons aussi et nous le disons. C’est pourquoi je vous invite à saisir les opportunités qui se présentent aujourd’hui de participer au développement du Cameroun ».
Le ministre du Commerce qui conduit la délégation camerounaise à Milan a présenté jeudi aux opérateurs économiques italiens les avantages à investir au Cameroun.
Le
message de la délégation camerounaise jeudi à Milan en Italie à
l’endroit du milieu d’affaires italien était clair : « Le Cameroun est
un bon risque ».
Et les argumentspour convaincre ont été déroulés par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, chef de la délégation camerounaise à Milan et représentant personnel du chef de l’Etat. A l’entame de son argumentaire déroulé hier au cours du Business Cameroon Forum, cette citation du président de la République au siège du Medef à Paris le 31 janvier 2015 : « Le Cameroun est-il un bon risque ? Nous le pensons et nous le disons. Le Cameroun a-t-il de l’avenir ? Nous le pensons aussi et nous le disons. C’est pourquoi je vous invite à saisir les opportunités qui se présentent aujourd’hui de participer au développement du Cameroun ».
Au-delà
des mots, des données-clés pour aider les investisseurs présents à
mieux cerner la dimension des propos avancés. Investir au Cameroun,
membre-fondateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique
centrale (CEEAC), c’est disposer d’un marché de 150 millions de
consommateurs. Il faut y ajouter le marché nigérian chiffré à 150
millions de consommateurs, un autre débouché naturel pour les produits
agricoles et manufacturés camerounais. « Ceci est encore plus vrai après
la signature, le 11 avril 2014, d’un accord commercial relooké entre la
République du Cameroun et la République fédérale du Nigeria.
Des débouchés divers
La
ratification récente par le Cameroun des accords de partenariat
économique (APE) avec l’Union Européenne est également un autre atout
pour les investisseurs qui prendront le risque de s’y établir. Cet
accord ouvre aux produits en provenance du Cameroun et remplissant les
critères d’origine, un vaste débouché d’environ 500 millions de
consommateurs (marché européen), en exonération de droits et sans
restrictions quantitatives ou toute autre mesure d’effet équivalent.
Idem pour le marché des Etats-Unis d’Amérique avec plus de 300 millions
de consommateurs grâce à l’AGOA, la loi américaine sur la croissance
économique en Afrique. Ce sont plus de 6 400 produits made in Cameroon
qui ont vocation à rentrer sur ce marché en exonération des droits de
douane. Les investisseurs italiens ont été appelés à tirer profit de cet
espace commercial de plus d’un milliard de consommateurs, gage de
rentabilité.
Des incitations attrayantes
Le
gouvernement camerounais compte sur les investissements privés,
notamment étrangers, pour améliorer sa croissance. Pour promouvoir ces
investissements, des mesures ont été prises. La loi du 18 avril 2013 qui
fixe les incitations à l’investissement privé en République du
Cameroun. Il est revenu à Marthe Angeline Minja, directeur général de
l’Agence de Promotion des investissements (API) de présenter les
avantages de cette loi qui institue pour tous les investisseurs
nationaux et étrangers, un seul régime d’agrément à travers lequel il
leur est accordé des facilités. Dans les phases d’installation et
d’exploitation, des incitations communes d’ordre fiscal, douanier,
financier et administratif, ainsi que des incitations spécifiques pour
des investissements considérés comme prioritaires, en vue d’encourager
l’investissement privé et d’accroître la production nationale. Outre
l’API, les investisseurs ont la possibilité de créer leur entreprise en
72 heures après dépôt d’un dossier complet dans les guichets uniques de
facilitation des formalités de création d’entreprise où est concentré
l’ensemble des services compétents.
Les
intervenants se sont succédé pour dévoiler le potentiel du Cameroun en
termes d’investissement. Notamment le président de la Chambre
d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef), Janvier
Mongui Sossomba et Protais Ayangma, président du mouvement patronal
E-Cam. Ils ont présenté les opportunités dans les domaines de
l’agriculture, des infrastructures de transport, de l’habitat, de
l’énergie, l’agro-industrie et les biens de service. Deux accords de
coopération ont ainsi été paraphés entre la chambre de commerce du
Cameroun et celle de Milan, et entre la Capef et l’entreprise
Novel Business Consulting. L’exposition a revêtu les couleurs
vert-rouge-jaune mardi dernier à l’occasion du « National Day », journée
consacrée à chaque pays invité. Pour se vendre, le Cameroun est présent
sur divers plans, La participation du pays avec pour thème :
« Cameroun : la culture du cacao, un argument en faveur des
opportunités », tient une part active dans le forum agricole organisé
durant l’Expo universelle. L’exposition s’achève le 31 octobre
prochain.
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