Des mesures concrètes en faveur du Développement durable
Par Paul EBOA, Cameroon Tribune
La
troisième conférence internationale sur le financement du développement
durable qui s’est ouverte, lundi, à Addis-Abeba en Ethiopie suscite
beaucoup d’espoir. Surtout que cette nouvelle rencontre intervient après
la réunion de Monterrey au Mexique en 2002 et celle de Doha au Qatar
en 2008.
Dans
un domaine aussi exigeant,
la fréquence des sommets ne vaut que dans
la mesure où elle permet effectivement de trouver des solutions
pertinentes au regard des trois piliers du développement durable à
savoir les piliers écologique, social et économique en veillant
à « agir local » et « penser global ». Car le développement durable ne
peut être considéré qu’à l’échelle de la planète et prendre en compte
outre l’économie, des aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à
des enjeux à long terme et donc répondre aux préoccupations du présent
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à
leurs propres besoins.Les chefs d’Etat et de gouvernement invités au sommet d’Addis-Abeba, les responsables de l’Organisation des Nations unies (ONU), initiatrice de cette rencontre, ainsi que les divers représentants des organisations de la société civile sont donc conviés à prendre des mesures concrètes pour sortir le développement durable de sa léthargie. C’est-à-dire lancer un partenariat mondial renouvelé et renforcé pour financer un développement centré sur les êtres humains selon la préoccupation qui justifie la réunion de la capitale éthiopienne. Ce résultat n’est certes pas acquis d’avance dans un contexte où les inégalités entre riches et pauvres ne font que s’accentuer. L’apport des plus nantis est déterminant parce que la mobilisation des ressources publiques et privées participe du souci de réduire l’extrême pauvreté d’ici 2030 pour déboucher sur un programme de développement censé être adopté à New-York en septembre prochain
Commentaires
Enregistrer un commentaire