La Conac s’attaque à la corruption dans les Marchés publics
Par MESSI BALA, Cameroon Tribune
L’institution a signé deux accords de partenariat mercredi à Yaoundé avec l’Armp et la Business Coalition Against Corruption.
(Armp) et un protocole de coopération avec la Business Coalition Against Corruption (Bcac), un regroupement constitué en majorité de grandes firmes internationales installées au Cameroun. La cérémonie de signature des documents a rassemblé du beau monde au siège de la Conac à Yaoundé. Entre autres, Jean-Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du Développement urbain ; Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie ; ainsi qu’une brochette de hauts fonctionnaires.
L’institution a signé deux accords de partenariat mercredi à Yaoundé avec l’Armp et la Business Coalition Against Corruption.
Dieudonné
Massi Gams, président de la Commission nationale anti-corruption
(Conac), a signé deux documents mercredi, au siège de son institution.
Une convention avec l’Agence de régulation des marchés publics(Armp) et un protocole de coopération avec la Business Coalition Against Corruption (Bcac), un regroupement constitué en majorité de grandes firmes internationales installées au Cameroun. La cérémonie de signature des documents a rassemblé du beau monde au siège de la Conac à Yaoundé. Entre autres, Jean-Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du Développement urbain ; Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie ; ainsi qu’une brochette de hauts fonctionnaires.
Selon
différents classements de l’organisation Transparency
international-Cameroun, le secteur des marchés publics est parmi les
plus corrompus dans notre pays. Ceci s’expliquerait par le fait que
beaucoup d’acteurs se battent pour avoir accès à la commande publique.
« Corruption d’agents publics, marchés mal exécutés, commandes passées
mais pas livrées, attribution des marchés à des sociétés-écrans ou à des
proches, etc., les visages du phénomène sont multiples et c’est la
population qui est pénalisée parce que ce sont des capitaux publics qui
sont dilapidés », poursuit la même source.
Ainsi,
« la collaboration entre la Conac, organe central chargé de lutter
contre la corruption, et l’Armp, gendarme du système des marchés
publics, permettra à ces deux institutions de conjuguer leurs efforts
pour combattre efficacement la corruption, les infractions assimilées et
les multiples fraudes dont elles se nourrissent pour persister ou
s’épanouir », a souligné Dieudonné Massi Gams. Les deux structures vont
donc travailler ensemble pour réduire significativement le fléau, afin
que l’Armp puisse sévir avec fermeté.
A
priori, l’assainissement qu’envisage la Conac dans le domaine des
marchés publics trouve déjà un écho favorable auprès des entreprises
privées. A en croire Raph Manyi, président du Bcac, « toutes les
entreprises de la plate-forme (entre autres BAT Cameroun, Guinness
Cameroon, Standard Chartered Bank, MTN, SGC, Tradex) sont disposées à
montrer aux Camerounais qu’on peut faire des affaires sans corrompre qui
que ce soit». D’où le besoin de coopérer avec la Conac afin de faire
émerger une conscience anti-corruption, en améliorant la perception de
ce fléau dans le monde des affaires à travers des ateliers d’information
et d’imprégnation utiles à l’éradication de la gangrène.
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