Réinsertion de la diaspora: la France soutient des projets
L’ambassadeur Gilles Thibault a fait une descente lundi dernier dans les plantations d’ananas d’un bénéficiaire de ce programme.
(Cameroon Tribune) Patrick Djampa sait déjà ce qu’il fera de ses trois hectares et demi d’ananas situés à Zili dans l’arrondissement d’Awae, à 43 km de Yaoundé. Les fruits du premier hectare qui sont presqu’à maturité seront bientôt mis sur le marché.
Quant aux autres, ils se consommeront sous forme de jus de fruit, le temps que l’usine de transformation
soit mise sur pied. Un rêve qui sera rendu possible grâce au projet Dias 237 porté par le ministre des Relations extérieures et financé par l’Agence française de développement (Afd).
Il a d’ailleurs bénéficié d’un suivi personnalisé pour la maturation de son projet à l’école pratique d’agriculture de Binguela. Son usine implantée dans l’arrondissement d’Awae, permettra entre autres une électrification de la zone, confie le promoteur.
Même si elle n’a pas encore vu le jour, même s’il rencontre des difficultés au quotidien dans la pratique de son nouveau métier d’agriculteur, Patrick Djampa ne regrette pas d’avoir choisi de revenir au Cameroun. Pour lui, «Ça vaut la peine de revenir».
Ce propriétaire d’une exploitation agricole d’ananas l’a redit à l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault qu’accompagnait le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) au cours d’une descente sur le terrain lundi dernier.
C’est justement grâce à l’Ofii que ce trentenaire, titulaire d’un doctorat en droit obtenu à l’université de Nantes a décidé de revenir au Cameroun. Il va pour cela bénéficier d’une aide de 5240 euros soit 3 437 214,68 F pour la mise sur pied d’une plantation d’ananas. Aujourd’hui, il est propriétaire de trois hectares avec près de 12000 têtes d’ananas reparties sur deux sites. D’ailleurs, la délégation sur le terrain a eu l’occasion de déguster quelques ananas, savoureux, selon les consommateurs.
« C’est la preuve que cette aide que l’on met en place peut donner d’excellents résultats. On rencontre un homme heureux d’être revenu chez lui. Il s’était trouvé en France parce qu’il a fait des études mais vient se réaliser au Cameroun et il est heureux », s’est félicité Gilles Thibault.
Pour cette année, 11 projets de création de très petites entreprises seront étudiés au cours du comité de sélection des projets pour un financement d’un peu plus de 40 millions de F dans des domaines tels que l’agriculture, l’élevage, le commerce. A ce jour c’est une centaine de Camerounais qui ont bénéficié de l’accompagnement de l’Ofii dans divers domaines créant
(Cameroon Tribune) Patrick Djampa sait déjà ce qu’il fera de ses trois hectares et demi d’ananas situés à Zili dans l’arrondissement d’Awae, à 43 km de Yaoundé. Les fruits du premier hectare qui sont presqu’à maturité seront bientôt mis sur le marché.
Quant aux autres, ils se consommeront sous forme de jus de fruit, le temps que l’usine de transformation
soit mise sur pied. Un rêve qui sera rendu possible grâce au projet Dias 237 porté par le ministre des Relations extérieures et financé par l’Agence française de développement (Afd).
Il a d’ailleurs bénéficié d’un suivi personnalisé pour la maturation de son projet à l’école pratique d’agriculture de Binguela. Son usine implantée dans l’arrondissement d’Awae, permettra entre autres une électrification de la zone, confie le promoteur.
Même si elle n’a pas encore vu le jour, même s’il rencontre des difficultés au quotidien dans la pratique de son nouveau métier d’agriculteur, Patrick Djampa ne regrette pas d’avoir choisi de revenir au Cameroun. Pour lui, «Ça vaut la peine de revenir».
Ce propriétaire d’une exploitation agricole d’ananas l’a redit à l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault qu’accompagnait le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) au cours d’une descente sur le terrain lundi dernier.
C’est justement grâce à l’Ofii que ce trentenaire, titulaire d’un doctorat en droit obtenu à l’université de Nantes a décidé de revenir au Cameroun. Il va pour cela bénéficier d’une aide de 5240 euros soit 3 437 214,68 F pour la mise sur pied d’une plantation d’ananas. Aujourd’hui, il est propriétaire de trois hectares avec près de 12000 têtes d’ananas reparties sur deux sites. D’ailleurs, la délégation sur le terrain a eu l’occasion de déguster quelques ananas, savoureux, selon les consommateurs.
« C’est la preuve que cette aide que l’on met en place peut donner d’excellents résultats. On rencontre un homme heureux d’être revenu chez lui. Il s’était trouvé en France parce qu’il a fait des études mais vient se réaliser au Cameroun et il est heureux », s’est félicité Gilles Thibault.
Pour cette année, 11 projets de création de très petites entreprises seront étudiés au cours du comité de sélection des projets pour un financement d’un peu plus de 40 millions de F dans des domaines tels que l’agriculture, l’élevage, le commerce. A ce jour c’est une centaine de Camerounais qui ont bénéficié de l’accompagnement de l’Ofii dans divers domaines créant
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