Comment un audit peut-il aider votre entreprise ?

Résultat de recherche d'images pour "Comment un audit peut-il aider votre entreprise ?"(tissot-formation) Faire appel à un prestataire extérieur est souvent une opportunité pour une entreprise. En effet, comme nous le verrons dans la suite de cet article, avoir recours à des compétences spécifiques et sous une forme déterminée est source de valeur ajoutée pour la plupart des entreprises. L’objectif de ce type de mission vise généralement à résoudre des problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises. Mais nous verrons qu’il peut également être intéressant
d’effectuer un audit lorsque l’entreprise est en plein développement.
L’audit est une pratique devenue courante qui s’est progressivement diversifiée en s’étendant à toutes les activités de l’entreprise. Outre les missions d’audit réalisé par un commissaire aux comptes, qui s’appliquent en vertu d’une disposition légale obligatoire, nombreuses sont les entreprises qui ont recours à des missions de conseil. Si leur nature est très variée, elles ont pour objectif commun d'apporter aux entreprises un regard extérieur ainsi que des compétences spécifiques, qui constituent une véritable source de valeur ajoutée, aussi bien pour les entreprises en plein développement que pour les entreprises en difficulté.

Qu’est-ce qu’un audit ?
Il convient tout d’abord de distinguer ce qu’on appelle « audit » auprès des entreprises. En effet, ce terme décrit d’une part, des missions légales exercées par des professions réglementées, et d’autre part, des missions dites de conseil.
La première catégorie de mission est donc exercée par des professions réglementées (expert-comptable, commissaire aux comptes, commissaire aux apports…), et peut consister par exemple en une analyse des comptes préalable au rachat d’une société ou encore à la vérification des comptes annuels d’une entreprise cotée. Ces missions ne peuvent être effectuées que par des professionnels dûment homologués et répondent, dans l’immense majorité des cas, à des obligations légales. Il s’agit principalement de missions de contrôle ou de vérification.
La seconde catégorie de mission qu’on retrouve derrière le terme « audit » serait mieux décrite par l’expression « conseil ». Il s’agit effectivement de missions dont la nature est potentiellement beaucoup plus variée, et qui ne sont pas nécessairement exercées par des professions réglementées. Les professionnels exerçant ce type de missions (appelés consultants) sont d’horizons divers et se distinguent généralement par leur expérience et leurs compétences sur des sujets spécifiques. Les missions de conseil reposent, pour la plupart d’entre elles, sur la notion de valeur ajoutée ou de retour sur investissement. Il s’agit soit de résoudre une problématique à laquelle est confrontée l’entreprise (perte de parts de marché, problème de rentabilité, difficultés d’organisation…), soit de doter l’entreprise de nouveaux outils ou compétences en vue de sa pérennisation ou de son développement.

Pourquoi avoir recours à une mission de conseil ?
La nature potentielle des missions de conseil est aussi vaste que les entreprises sont différentes. Ces missions peuvent porter autant sur le cœur de métier des entreprises que sur les fonctions support dont elles ont besoin pour travailler (commercial, achats, finance…).
Il existe pourtant deux facteurs communs qui rendent le recours à une mission de conseil pertinent :
  • utiliser des compétences spécifiques et complémentaires de celles dont l’entreprise dispose en interne ;
  • bénéficier d’un regard extérieur apporté par le consultant.
L’un des principaux intérêts du recours à une mission de conseil est lié à la capacité pour l’entreprise d’utiliser des compétences spécifiques sur une durée ponctuelle, et dont elle ne dispose pas de manière pérenne en son sein. Le recours à ces compétences n’est pas nécessairement justifié de manière durable dans l’entreprise, et il est souvent plus intéressant de faire appel à un « expert » de manière ponctuelle plutôt que de disposer de ses compétences « en permanence » dans l’entreprise. Il peut ainsi s’agir d’un expert dans son domaine qui répondra à une problématique spécifique de l’entreprise. Par exemple, une entreprise peut ponctuellement faire appel à un spécialiste des questions fiscales afin d’optimiser la gestion de ses impôts, sans pour autant avoir besoin d’un fiscaliste à temps plein dans son effectif.
D’autre part, indépendamment des compétences « techniques » apportées par le consultant, le recours à un prestataire extérieur à l’entreprise est source d’enrichissement pour celle-ci. Le consultant bénéficie d’une approche « neutre » et neuve de l’entreprise et pourra ainsi l’amener à remettre en cause des a priori parfois acquis par l’histoire propre de l’entreprise.
De plus, l’expérience du consultant le conduit à être confronté à différentes entreprises. Ce qui lui permet de faire bénéficier ses interlocuteurs des meilleures pratiques identifiées au sein de chacune de ces expériences. Sans bien sûr remettre en cause le secret professionnel auquel est tenu le consultant, il peut capitaliser sur ces différentes expériences, et ainsi apporter de nouvelles pistes à ses clients et leur faire gagner un temps précieux.

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