Développement de l’agriculture: une cartographie des sols en gestation

(Cameroon Tribune) Le ministère en charge du secteur agricole a entamé l’élaboration d’une carte des terres afin d’optimiser les rendements du pays.
Responsive imageLe Cameroun possède cinq zones agro- écologiques : la zone soudano-sahélienne, la haute savane guinéenne, le hauts-plateaux de l’Ouest, les forêts humides à pluviométrie monomodale et les forêts denses et humides à pluviométrie bimodale. Un atout force qui le prédispose à être un grand producteur d’une pléthore de spéculations agricoles.

Cependant, cette réserve n’a pas fait l’objet d’une étude
complète sous la forme d’une carte des sols agricoles, laquelle constitue, d’après Antoine Mvondo, expert agro-pédologue, un document qui donne la distribution des différents sols d’un pays en fonction de leurs potentialités.

L’ambition de doter le Cameroun d’une carte des sols est née en 2012. L’état des lieux exhaustif des travaux antérieurs a constitué la première étape de cette démarche. Ledit état des lieux a été présenté à l’occasion d’un séminaire ouvert ce 5 mars à Yaoundé.
Placées sous la présidence du ministre Henri Eyebe Ayissi, en présence du ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), les assises avaient pour but de procéder à la revue de toutes les aptitudes culturales des sols camerounais dans les structures concernées tels que l’Institut national de la cartographie, les sociétés agro-industrielles et les universités.
Pour le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) Henri Eyebe Ayissi, l’ambition du Cameroun de disposer d’une telle revue, répond au besoin d’adopter des techniques de production pour une production agricole accrue permettant de garantir des rendements substantiels durables.
« Il est important de connaître les sols pour les exploiter efficacement. La carte des sols va servir à la prise de décisions et au conseil des promoteurs agricoles concernant les spéculations agricoles qu’ils veulent engager », a-t-il déclaré. Les travaux qui rassemblent une quarantaine d’experts vont s’achever demain avec à la clé, l’élaboration d’un plan d’action.
Michèle FOGANG

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