Les whiskies en sachet dans le collimateur
Par Olivier OKOLE, Cameroon Tribune, 07-04-2014
Suite à une concertation entre officiels
de l’ANOR et acteurs de la filière, de nouvelles règles de fabrication
ont été établies.
Suite à une concertation entre officiels
de l’ANOR et acteurs de la filière, de nouvelles règles de fabrication
ont été établies.
Ce n’est pas une rumeur. Les whiskies en
sachet ne seront bientôt plus autorisés sur le marché camerounais.
C’est une déclaration du directeur général de l’Agence des normes et de
la qualité (ANOR), Charles Booto a Ngon
, faisant suite à une réunion de concertation jeudi dernier, qui a
regroupé autour des experts et officiels de l’ANOR, les associations de
producteurs et importateurs de boissons spiritueuses, diverses
administrations chargées du contrôle du marché, des associations de
consommateurs, etc. A l’issue des assises, il s’est dégagé une norme
camerounaise des boissons spiritueuses ; une catégorie qui concerne
toutes les boissons faites à base d’alcool.
La norme révisée, selon les officiels de
l’ANOR, touche essentiellement trois aspects de la fabrication et de la
commercialisation de ces produits. Il s’agit premièrement du champ
d’application de la norme, qui s’élargit désormais à tout ce qui est
boisson spiritueuse, y compris les liqueurs distillées de façon
artisanale, les whiskies en sachet et tout ce qui entre dans la
catégorie. Cette mesure devrait, lorsque la norme sera d’application
obligatoire – il faudra pour cela attendre un arrêté du ministère en
charge de l’Industrie – permettre de fermer les portes du marché
camerounais à un certain nombre de produits frelatés, qui prospéraient
grâce aux lacunes de l’ancienne règle.
En second lieu, il est question, selon
Charles Booto a Ngon, d’une meilleure maîtrise de la qualité de la
matière première. Il est alors rappelé que l’alcool autorisé dans la
fabrication des vins spiritueux est l’éthanol, et non le méthanol,
responsable de nombreux ravages sur la santé et parfois la vie de
nombreux Camerounais. Ceci, surtout lorsqu’on sait que les taux de ces
alcools dans les boissons incriminées ne sont pas toujours respectés,
certaines allant jusqu’à plus de 40°… C’est pourquoi, la norme révisée
établit aussi, selon les officiels, les quantités d’alcool homologuées.
Reste alors l’épineux problème de conditionnement, notamment avec la
prolifération des whiskies en sachet sur le marché.>>>
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