On peaufine le projet de bourse pour les Matières premières
Par Assiatou NGAPOUT, Cameroon Tribune, 10-04-2014
La première phase de cette étude a été présentée mercredi dernier au ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, par le cabinet Eleni LLC. L’étude, qui s’est déroulée dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, portait sur l’état des lieux des infrastructures, de télécommunications et des informations liées au stockage et à la commercialisation de certaines spéculations (maïs, huile de palme brute, manioc, café et cacao). De cette étape, il ressort que les producteurs sont confrontés, en dehors des cacaoculteurs, aux problèmes d’accès aux marchés, au financement, au stockage des vivres, à la non-maîtrise des prix des produits sur le marché et au coût élevé du transport. Pour ce qui est des acheteurs, les difficultés résident essentiellement dans l’accès aux produits et au coût élevé du transport vers les zones de production.
Mais, avec la bourse des matières premières, selon Eleni Gabre-Madhin, présidente directrice générale du cabinet Eleni LLC, les producteurs et les commerçants pourront commercialiser leurs marchandises à des grossistes ou à des coopératives qui vont les transporter jusqu’à l’entrepôt le plus proche de la zone de production. Une fois que la marchandise y sera, celle-ci sera classée, gradée et stockée. Puis le vendeur pourra recevoir en échange un reçu de la bourse, spécifiant la quantité et la qualité du produit. Le reçu valant paiement de sa marchandise.
D’après Eleni Gabre-Madhin, « l’importance du fonctionnement d’une bourse des matières premières réside dans les transactions entre le vendeur et l’acheteur. Celles-ci se font d’une façon transparente et fiable dans la mesure où il y a le respect des contrats ; et le producteur est sûr de la vente de sa marchandise à temps ». Autre avantage, la bourse des matières premières facilite l’accessibilité aux informations sur différents acteurs ; de même que les prix pratiqués sur le marché. La deuxième phase de l’étude de faisabilité qui concerne les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, du Sud et de l’Est, pour une durée de six mois, conduira à la mise en place de la bourse d’ici un an.
C’est le résultat de la première partie de l’étude de faisabilité présentée au ministre du Commerce mercredi à Yaoundé.
La Cameroon Commodity Exchange. C’est ainsi que va s’appeler la Bourse des matières premières du Cameroun. Le projet sera réalisé d’ici 12 mois. Actuellement, les promoteurs sont au stade de l’étude de faisabilité.La première phase de cette étude a été présentée mercredi dernier au ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, par le cabinet Eleni LLC. L’étude, qui s’est déroulée dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, portait sur l’état des lieux des infrastructures, de télécommunications et des informations liées au stockage et à la commercialisation de certaines spéculations (maïs, huile de palme brute, manioc, café et cacao). De cette étape, il ressort que les producteurs sont confrontés, en dehors des cacaoculteurs, aux problèmes d’accès aux marchés, au financement, au stockage des vivres, à la non-maîtrise des prix des produits sur le marché et au coût élevé du transport. Pour ce qui est des acheteurs, les difficultés résident essentiellement dans l’accès aux produits et au coût élevé du transport vers les zones de production.
Mais, avec la bourse des matières premières, selon Eleni Gabre-Madhin, présidente directrice générale du cabinet Eleni LLC, les producteurs et les commerçants pourront commercialiser leurs marchandises à des grossistes ou à des coopératives qui vont les transporter jusqu’à l’entrepôt le plus proche de la zone de production. Une fois que la marchandise y sera, celle-ci sera classée, gradée et stockée. Puis le vendeur pourra recevoir en échange un reçu de la bourse, spécifiant la quantité et la qualité du produit. Le reçu valant paiement de sa marchandise.
D’après Eleni Gabre-Madhin, « l’importance du fonctionnement d’une bourse des matières premières réside dans les transactions entre le vendeur et l’acheteur. Celles-ci se font d’une façon transparente et fiable dans la mesure où il y a le respect des contrats ; et le producteur est sûr de la vente de sa marchandise à temps ». Autre avantage, la bourse des matières premières facilite l’accessibilité aux informations sur différents acteurs ; de même que les prix pratiqués sur le marché. La deuxième phase de l’étude de faisabilité qui concerne les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, du Sud et de l’Est, pour une durée de six mois, conduira à la mise en place de la bourse d’ici un an.
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