L’éthique a sa place dans les affaires
Un colloque international y relatif ouvert mardi à Yaoundé.
« Innovation,
entrepreneuriat et éthique des affaires ». C’est sur ce thème que se
sont penchés les universitaires et chefs d’entreprises nationaux et
internationaux mardi au palais des Congrès de Yaoundé. C’était à
l’occasion du tout premier colloque scientifique organisé par l’Ecole
supérieure de commerce et de gestion des entreprises de Yaoundé (SUP de
CO) en partenariat avec l’Institut des hautes études de Tunis.
Le tout
sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, Jaques Fame
Ndongo. Au cours de ces assises scientifiques qui ce se sont articulées
autour de trois séquences, le colloque scientifique, les tables rondes
et le prix de l’innovation, il a été question d’analyser en profondeur
des concepts et des pratiques du management en entreprises. En ouvrant
les travaux le ministre Jaque Fame Ndongo, a exprimé sa satisfaction
quant à cette initiative de l’Ecole supérieure de commerce et de gestion
des entreprises (Sup de Co) qui interpelle, l’intelligentsia
internationale par rapport aux problèmes de gouvernance des affaires.
« Plus qu’une vision prospective ce colloque constitue une exigence
pressante qu’impose les objectifs de développement assigné à
l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.
Selon
Jean-Pierre Mathieu, professeur à l’Université de Paris XIII, par
ailleurs, président du comité d’organisation de l’événement, l’objectif
est d’apporter un éclairage sur les modèles de réussite dans
l’entrepreneuriat, l’éthique et l’innovation, et de questionner leur
articulation avec la notion de risque, notamment en période de crise.
« L’enjeu d’un tel colloque est de contribuer au développement du
Cameroun et des autres pays parce qu’il s’agit de transmettre un certain
nombre de savoir scientifique adapté au sein des entreprises. Ceci en
vue d’une bonne innovation de leurs structures », a-t-il expliqué.
Pendant
les travaux, l’occasion a été donnée de faire évoluer les pratiques
managériales au sein des entreprises qui pour la plupart sont
spécialisées entre autres dans l’escroquerie financière et la recherche
exagérée du profit. « Les universités sont engagés dans le processus
mondial de l’économie du savoir, notamment la production des biens
immatériels et la production des biens pratiques que l’on ne peut
trouver qu’au contact des entreprises.>>>
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