L’Afrique évalue ses systèmes éducatifs à Yaoundé
Ouverture lundi au palais des Congrès de la 6e conférence des ministres de l’Education de l’Union africaine.
L’assemblée
qui court jusqu’au 25 avril prochain au palais des Congrès de Yaoundé a
pour thème : « La contribution de l’éducation à l’avènement d’une
Afrique intégrée, paisible et prospère ». Les ministres en eux-mêmes se
rencontrent vendredi prochain, jour de la clôture. En attendant, ce sont
les partenaires au développement de l’Afrique qui ont lancé hier les
travaux de la 6e conférence des ministres de l’Education de
l’Union africaine (COMEDAF VI).
Il s’agit notamment des représentants
des Etats dont l’Allemagne, l’Inde, le Japon et des regroupements comme
l’Union européenne. Il est question pour eux de voir comment ils peuvent
soutenir les projets éducatifs en Afrique, notamment l’harmonisation
des programmes de la jeune université panafricaine. Laquelle existe déjà
dans cinq pays africains, dont le Cameroun. Voilà qui explique
également pourquoi Yaoundé a été retenue pour abriter cette autre
édition, deux ans après la précédente organisée à Abuja au Nigéria.
Au nom
du ministre de l’Education de base, c’est le secrétaire général du
Minedub qui a procédé au lancement officiel des travaux. Le Pr. Ivo Leke
Tambo explique « l’éducation pour tous étant l’un des objectifs du
millénaire pour le développement, il est important qu’à moins un an de
l’échéance 2015, l’Afrique puisse se concerter pour lever les freins à
ce noble objectif ». Il est donc attendu, dès aujourd’hui, la rencontre
des experts en éducation, pour le partage d’informations et
d’expériences, et apprécier les visions et priorités collectives en
matière d’éducation de l’Afrique. Une vision collective d’ailleurs
inscrite dans le plan d’action de la deuxième décennie de l’éducation
pour l’Afrique 2006-2015.
La
rencontre de Yaoundé va permettre de discuter des progrès accomplis à ce
jour dans la mise en œuvre de ce Plan d’action et du suivi des
décisions prises lors de la dernière conférence. Le devenir de
l’université panafricaine devra également focaliser les attentions.
L’objectif étant d’assurer l'employabilité des apprenants, améliorer la
cohérence et la gestion de l'offre de formation. La branche camerounaise
offre pour sa part des formations en gouvernance, interprétariat et
traduction. Les cours sont dispensés dans les deux universités de
Yaoundé I et II et de Buea.
Commentaires
Enregistrer un commentaire