Cacao et café: comment assurer quantité et qualité
Une centaine d’acteurs du secteur réunie à cet effet à Ambam, les 9 et 10 avril derniers.
L’objectif
affiché était clair : assurer une bonne production et une
commercialisation rentable. Telle a été la raison fondamentale pour
laquelle les producteurs de cacao de la région du Sud se sont rencontres
à Ambam, chef-lieu du département de la Vallée-du-Ntem, sous l’égide du
Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc). Cette réunion du
collège régional des producteurs du Sud a eu pour centres d’intérêt :
l’évaluation de la campagne cacaoyère en cours, puis la recherche des
solutions aux problèmes rencontrés dans la commercialisation de leur
production.
La centaine de participants, venus des quatre départements
du Sud, ont suivi une trentaine de rapports d’activités présentés par
les différents leaders d’organisation de producteurs, le président du
collège régional et les délégués départementaux du ministère du Commerce
et du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
De tous
ces exposés, il ressort que le Sud a commercialisé un peu plus de
25.000 tonnes de cacao, sur les 50.000 tonnes attendues au cours de la
saison 2013-2014. La baisse de la production et le phénomène du
« coxage » sont les causes indexées pour cette contre-performance. Et
ce, malgré les appuis constants de l’Etat et du Cicc pour le séchage du
cacao et la formation de producteurs.
Pourtant,
de l’avis de d’Apollinaire Ngwe, secrétaire exécutif du Cicc, la
demande en fève de cacao est de plus en plus importante sur le marché
international. Mais, l’évolution actuelle de l’offre est relativement
faible et l’industrie cacaoyère évolue en flux tendu dans la gestion des
stocks. Et, toujours selon lui, le concept de durabilité de la filière
doit désormais être considéré comme un impératif se déclinant à travers
les exigences suivantes : la qualité sanitaire et phytosanitaire des
produits, la traçabilité, le respect de l’environnement et la
certification.
Pour
que le Cicc assure donc un bon accompagnement du producteur vers ces
nouveaux concepts, le secrétaire exécutif leur a recommandé un
regroupement fort au tour de la filière.>>>
Commentaires
Enregistrer un commentaire