Deux bailleurs de fonds déjà intéressés par le Chemin de fer Ngaoundéré-N’djamena
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune, 04-06-2014
La BAD et la BDEAC déjà sur la liste. Le partenaire technique à pied d’œuvre.
La BAD et la BDEAC déjà sur la liste. Le partenaire technique à pied d’œuvre.
D’où
viendront les financements pour la construction de la voie ferrée entre
Ngaoundéré au Cameroun et N’djamena au Tchad ? Question d’un journaliste
lors de la conférence de presse qui a suivi la signature de l’accord
créant la Commission ferroviaire Cameroun/Tchad (Comifer CamTchad) mardi
dernier dans la capitale tchadienne. La réponse est sans ambiguïté.
« Ne mettons pas la charrue avant les bœufs. C’est un projet
intégrateur. Chaque Etat va intervenir en ce qui le concerne », répond
Robert Nkili, ministre camerounais des Transports. A sa suite, Adoum
Younousmi, le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et
de l’Aviation civile fera cette annonce : « La Banque africaine de
développement (BAD) et la Banque de développement des Etats de l’Afrique
centrale (BDEAC) sont déjà sur la liste pour financer ces travaux »,
confie-t-il. Information confirmée quelques minutes après par Hamadou
Sali, président du Conseil d’administration de Camrail, partenaire
technique dans la réalisation dudit projet.
Entre
la première session de la Comifer CamTchad prévue le 20 juin prochain à
Ngaoundéré et le démarrage effectif des travaux de construction des
voies ferrées proprement dites le 31 décembre 2016, le gros du travail
consistera en la réalisation des études de faisabilité du projet et à la
recherche des financements. D’après le chronogramme des activités
arrêté par la Commission, le rapport final des études de faisabilité
doit être validé le 31 décembre 2015. Suivra la programmation d’une
réunion avec les bailleurs de fonds en vue de la recherche de
financements pour les différentes composantes du projet ; la signature
des accords de financements ; le lancement des appels d’offres et la
sélection des prestataires suivant les lots.
Bien
que le tracé ne soit pas totalement défini, l’itinéraire sur le
territoire camerounais semble plus maîtrisé et devrait s’étendre sur 684
km partant de Ngaoundéré à Kousseri en passant par Gouna, Garoua,
Guider, Maroua et Mora. Pour l’heure, pas d’estimations s
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