Les inquiétudes persistent à Viettel Cameroun
Par Alain TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune, 22-06-2014
Les administrateurs et le partenaire vietnamien ne s’entendent plus sur la politique des ressources humaines.
Ça
ne s’arrange pas pour Viettel Cameroun. Avant même d’avoir commencé ses
opérations, voilà que le petit nouveau de l’univers de la téléphonie
mobile s’empêtre dans des querelles à n’en plus finir. Notamment du côté
social.
A trois mois du lancement officiel des activités de télécommunication
(18 septembre officiellement, Ndlr), beaucoup d’interrogations et de
récriminations persistent. Au niveau de la technologie, les choses
semblent aller dans le bon sens, ainsi que CT l’annonçait dans son
édition du 28 mai dernier (pylônes installés, catalogue d’interconnexion
publié, etc.). On a même appris que les communications internes à
Viettel étaient déjà possibles et que le chiffre 6 est celui retenu pour
l’indicatif de ce 3e opérateur.
Mais
voilà, c’est au niveau des ressources humaines et des mentalités que ça
coince. Le partenaire fait venir depuis peu une main d’œuvre assez
élevée qui entend être producteur, grossiste, détaillant au détriment
des locaux. Et de l’avis du conseil d’administration, si rien n’est
fait, de grosses perturbations sur le front social sont à craindre, car
il y avait promesse d’emplois locaux à la base, directs et indirects.
« Il faut attendre que l’activité démarre concrètement avant de nous
juger. Nous avons une grosse pression. Lancer ce réseau en un an, n’est
pas aisé. La main d’œuvre qui arrive du Vietnam n’a pas d’impact sur les
finances de l’entreprise. Ils viennent pour installer le
réseau », arguent les Asiatiques. Le directeur général de Viettel
Cameroun, Duy Vhu Khanh, approché par CT, a préféré botter en touche et
reporter notre entretien sine die, évoquant une charge importante de
travail. L’un des membres du Conseil d’administration, Jules Kenmy, a
accepté de se confier, portant la voix du président du Conseil
d’administration.
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