Des élues africaines en formation sur la Décentralisation
« Vous
n’aurez pas besoin de vous battre ! » En cette phrase dite hors du texte
de son discours officiel, Jules Doret Ndongo, le ministre délégué
auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, chargé des Collectivités territoriales décentralisées,
a résumé l’intérêt et la justification de la formation ouverte mardi à
Yaoundé à l’intention de femmes élues locales du Cameroun et d’ailleurs
en Afrique.
Le ministre répondait ainsi à une oratrice qui a estimé peu
avant lui que ses collègues devaient résolument aller à la conquête du
pouvoir auquel la décentralisation actuelle leur ouvre la voie.
D’où
l’idée de les réunir pour les équiper davantage des connaissances
nécessaires pour ce faire. Ce qui est, a rappelé M. Ndongo, l’ambition
et la politique des pouvoirs publics. Le choix en la matière est celui
de promouvoir une égalité des sexes conformément au plan gouvernemental.
Se référant au Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, il
a même précisé que l’éclosion des femmes dans la gouvernance est une
« orientation majeure » prescrite par la première des autorités
camerounaises.
L’initiative
de formation qui s’achève ce matin s’inscrit donc dans le sillage des
décisions prises même en dehors du cadre de l’Etat et qui ont permis de
doubler le nombre de femmes élues dans les assemblées politiques
nationales et locales. Même s’il reste constant, concèdera le ministre,
que les femmes demeurent une catégorie sociale qui doit être mieux
représentée dans les instances de décision qui gèrent la cité notamment
au plan local.>>>
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