China Africa: Les «Investment meetings» de BMCE
By Anas Hassy,lereporter.ma, 29-06-2014
C'est
à Rabat que les rencontres «China Africa, Investiment Meetings» se sont
tenues les 24 et 25 juin 2014. Un grand rendez-vous entre investisseurs
de Chine, d'Afrique subsaharienne et du Maroc, préparé
quasi-religieusement par le Groupe BMCE.
Groupe qui croit dur comme fer que la Chine a –et aura encore plus- un rôle déterminant dans «la planète-monde»...
Groupe qui croit dur comme fer que la Chine a –et aura encore plus- un rôle déterminant dans «la planète-monde»...
En
collaboration avec la China Africa Joint Chamber of Commerce and
Industry (CAJCCI), le groupe BMCE Bank et sa filiale africaine Bank of
Africa ont organisé la première édition des rencontres du commerce B to B
(Business to business) ou commerce interentreprises.
Il s'agit de l'ensemble des relations commerciales entre les entreprises et les professionnels, notamment les entreprises, administrations, artisans, professions libérales et associations.
«Cette rencontre se veut un rapprochement entre la Chine, deuxième puissance économique au monde et l'Afrique, continent de toutes les richesses et pôle émergent de la politique et du développement. Le Maroc représente une plate-forme idoine pour le rayonnement des industries, des services et, en général, du savoir-faire chinois vers le continent africain», a déclaré Othman Benjelloun, président-directeur général (PDG) du groupe BMCE Bank.
Dans cette optique, Othman Benjelloun a appelé à une alliance sino-maroco-africaine pour le co-développement de l'Afrique. Le continent a dorénavant de nouvelles ambitions telles que la poursuite de la modernisation de ses infrastructures, le développement de son secteur agricole, l'implantation de plus en plus de processus de transformation industrielle sur ses territoires et le renforcement des capacités de son jeune capital humain en bénéficiant du transfert de savoir-faire étranger.
Il s'agit de l'ensemble des relations commerciales entre les entreprises et les professionnels, notamment les entreprises, administrations, artisans, professions libérales et associations.
«Cette rencontre se veut un rapprochement entre la Chine, deuxième puissance économique au monde et l'Afrique, continent de toutes les richesses et pôle émergent de la politique et du développement. Le Maroc représente une plate-forme idoine pour le rayonnement des industries, des services et, en général, du savoir-faire chinois vers le continent africain», a déclaré Othman Benjelloun, président-directeur général (PDG) du groupe BMCE Bank.
Dans cette optique, Othman Benjelloun a appelé à une alliance sino-maroco-africaine pour le co-développement de l'Afrique. Le continent a dorénavant de nouvelles ambitions telles que la poursuite de la modernisation de ses infrastructures, le développement de son secteur agricole, l'implantation de plus en plus de processus de transformation industrielle sur ses territoires et le renforcement des capacités de son jeune capital humain en bénéficiant du transfert de savoir-faire étranger.
Il faut dire
que le choix stratégique du Groupe BMCE Bank de densifier sa présence en
Afrique procède de sa volonté de mettre davantage en valeur le gisement
exceptionnel de croissance que recèle ce continent. A travers
l'initiative de cette rencontre de haut niveau, le groupe BMCE Bank
entend également souligner que le Maroc représente un «pont» naturel et
une plate-forme appropriée pour l'intensification des relations
d'investissement et d'échanges entre la Chine et le continent africain.
Au total, plus de 250 investisseurs et chefs d'entreprise du Royaume, de Chine et d'Afrique subsaharienne se sont réunis lors de cette première édition des rencontres B to B. Ils ont pu échanger et sceller des partenariats dans divers secteurs d'activité d'intérêt commun, tels que l'agriculture, l'automobile, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et l'infrastructure. Durant ces deux jours, une centaine d'entreprises, venues de Chine et du continent africain, ont participé aux rencontres B to B, dans un espace spécialement aménagé pour cet événement. Cette rencontre a commencé par une séance plénière en présence de personnalités gouvernementales, diplomatiques, nationales et étrangères. Les intervenants ont eu l'occasion de débattre de deux thématiques, en l'occurrence «Bâtir un partenariat équi-profitable Chine/Afrique» et «Investir en Afrique: retours d'expérience».
Au total, plus de 250 investisseurs et chefs d'entreprise du Royaume, de Chine et d'Afrique subsaharienne se sont réunis lors de cette première édition des rencontres B to B. Ils ont pu échanger et sceller des partenariats dans divers secteurs d'activité d'intérêt commun, tels que l'agriculture, l'automobile, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et l'infrastructure. Durant ces deux jours, une centaine d'entreprises, venues de Chine et du continent africain, ont participé aux rencontres B to B, dans un espace spécialement aménagé pour cet événement. Cette rencontre a commencé par une séance plénière en présence de personnalités gouvernementales, diplomatiques, nationales et étrangères. Les intervenants ont eu l'occasion de débattre de deux thématiques, en l'occurrence «Bâtir un partenariat équi-profitable Chine/Afrique» et «Investir en Afrique: retours d'expérience».
La Chine, premier partenaire commercial de l'Afrique
Par ailleurs,
le PDG du groupe BMCE, Othman Benjelloun, a relevé que la Place
financière pourrait donner l'opportunité d'élaborer, puis d'affiner une
stratégie proprement africaine qui passe par le Maroc et requiert la
création de joint-ventures destinées aux marchés africains, notamment
dans les pays où les banques marocaines sont implantées. Désormais, la
Chine se présente comme le premier partenaire commercial de l'Afrique et
l'une des principales sources de nouveaux investissements avec 200
milliards de dollars d'échanges globaux, des niveaux qui ont été
multipliés par 20 en 12 ans, 3 milliards de dollars d'investissements
directs et des chiffres également en croissance constante. «La Chine
avait encouragé l'essor du commerce dans le continent par des dons ou
des prêts publics, puis avait progressivement étendu sa coopération à un
éventail large de secteurs et d'aspects du développement des pays
africains», a expliqué Othman Benjelloun.
L'Afrique est devenue un partenaire incontournable pour tous les pays à l'échelle mondiale et un pôle important de croissance économique et de politique internationale. «En exploitant ses potentialités et ses avantages complémentaires, le continent africain qui, depuis le nouveau siècle, connaît un développement accéléré, pourrait renforcer davantage ses échanges avec ses partenaires dans le cadre d'une coopération mutuellement bénéfique», a indiqué Sun Shuzhong, ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc. Globalement, les investissements directs chinois en Afrique ont atteint 25 milliards de dollars durant l'année 2013. «Nous nous félicitons de la dynamique de développement enclenchée au Maroc», toujours selon la même source.
Pour sa part, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida, a souligné que le Maroc vise en premier lieu à consolider les fondements d'un développement humain et économique durables, à la hauteur des potentialités, des opportunités et des richesses que recèle le continent. Le Maroc ne ménage aucun effort pour l'élaboration d'un nouveau modèle de coopération sud-sud, dont la réussite passe par l'implication soutenue des opérateurs économiques et l'éclosion de partenariats public-privé ambitieux. «Un pays arabe, africain, méditerranéen (le Maroc, Ndlr), occupant une place de choix en tant que plate-forme d'investissement et d'export, notamment vers l'Afrique et un géant asiatique, fort de son savoir-faire et de son statut de premier partenaire commercial de l'Afrique, ne peuvent que constituer un tandem efficace au service d'une véritable relation tripartite associant l'Afrique dans le cadre d'une approche win-win», selon la même source.
L'Afrique est devenue un partenaire incontournable pour tous les pays à l'échelle mondiale et un pôle important de croissance économique et de politique internationale. «En exploitant ses potentialités et ses avantages complémentaires, le continent africain qui, depuis le nouveau siècle, connaît un développement accéléré, pourrait renforcer davantage ses échanges avec ses partenaires dans le cadre d'une coopération mutuellement bénéfique», a indiqué Sun Shuzhong, ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc. Globalement, les investissements directs chinois en Afrique ont atteint 25 milliards de dollars durant l'année 2013. «Nous nous félicitons de la dynamique de développement enclenchée au Maroc», toujours selon la même source.
Pour sa part, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida, a souligné que le Maroc vise en premier lieu à consolider les fondements d'un développement humain et économique durables, à la hauteur des potentialités, des opportunités et des richesses que recèle le continent. Le Maroc ne ménage aucun effort pour l'élaboration d'un nouveau modèle de coopération sud-sud, dont la réussite passe par l'implication soutenue des opérateurs économiques et l'éclosion de partenariats public-privé ambitieux. «Un pays arabe, africain, méditerranéen (le Maroc, Ndlr), occupant une place de choix en tant que plate-forme d'investissement et d'export, notamment vers l'Afrique et un géant asiatique, fort de son savoir-faire et de son statut de premier partenaire commercial de l'Afrique, ne peuvent que constituer un tandem efficace au service d'une véritable relation tripartite associant l'Afrique dans le cadre d'une approche win-win», selon la même source.
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