La Douane se rapproche des usagers

Par Serges O.OKOLE, Cameroon Tribune, 17-06-2014
douane-conference-reflexionLa toute première session du Comité de suivi des centres d’assistance et d’information Nexus+ s’est tenue hier à Yaoundé.
C’est un David Abouem à Tchoyi modeste, mais déterminé à contribuer au processus de modernisation de la douane camerounaise, qui a pris ses fonctions de président du Comité de suivi des centres d’assistance et d’information Nexus+, hier à la direction générale des Douanes à Yaoundé.

La cérémonie présidée par le DG des Douanes, Minette Libom Li Likeng, a servi de rampe de lancement des activités dudit Comité, qui regroupe tous les acteurs du domaine du transit au Cameroun. Il a de même été question d’évaluer les cinq premiers mois de fonctionnement des centres d’assistance et d’information de Douala et Ngaoundéré, des structures qui, pour reprendre les propos du directeur général des Douanes, servent d’interface entre les opérateurs du transit et son administration.

Sur ce chapitre, il est rapporté que les recettes douanières sont passées de 345 milliards à 600 milliards, entre 2005 et 2013.  Une embellie de 70%, qu’à la direction générale des Douanes on met sur le compte du processus de modernisation de cette administration, mais qu’on attribue aussi à une nouvelle vision qui a pour socle « les principes de transparence, de contrôle, de responsabilité, de créativité et d’innovation ». L’ouverture des centres d’assistance et d’information à Douala et Ngaoundéré – un troisième est annoncé pour bientôt à Kousséri – participe de cette volonté de modernisation, de transparence et de proximité avec les usagers. Elle vient renforcer une batterie d’autres dispositions, au nombre desquelles on cite volontiers l’informatisation du service douanier (Sydonia), mais surtout la mise en place du système  Nexus+, qui permet la géo-localisation des cargaisons en transit au Cameroun, vers des pays comme le Tchad et la République centrafricaine.
Depuis lors, les pratiques de délestage frauduleux des cargaisons sur le territoire camerounais ont sensiblement diminué. De même que les durées de voyage. Avec la construction de centres d’assistance et d’information, il est désormais possible à un transitaire de savoir exactement et en temps réel où se trouve sa cargaison. Malheureusement, comme le déplore Minette Libom Li Likeng, passés les premiers mois d’euphorie et de curiosité, les usagers ne s’y intéressent que très moyennement.>>>

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