Un plaidoyer pour le partenariat public/privé dans le secteur santé
Par Jeanine FANKAM, Cameroon Tribune, 08-06-2014
Les
ministres de la Santé et de l’Economie de la sous-région, réunis à
Yaoundé vendredi dernier se sont engagés à susciter l’adhésion des
politiques et des bailleurs de fonds au projet.
Le
forum sur le partenariat public-privé qui a réuni vendredi dernier à
Yaoundé, les ministres en charge de la santé et de l’économie de la
sous-région, était une grande première visant à mutualiser les efforts
pour offrir les meilleurs soins aux populations. Les ministres, dans la
déclaration de Yaoundé, ont pris un engagement fort : porter un
plaidoyer auprès des autorités politiques et des partenaires techniques
et financiers pour soutenir les actions en santé.
Le plaidoyer sera
notamment porté aux chefs d’Etat, aux institutions non-étatiques de la
sous-région et à l’Union africaine.
Les
ministres ont reconnu l’urgence de trouver les voies et moyens de faire
face aux charges du secteur, à travers la couverture sanitaire
universelle. L’ampleur des besoins augmente tous les jours, se
traduisant par la montée des maladies transmissibles et
non-transmissibles, la récurrence des catastrophes naturelles et des
conflits aux conséquences sanitaires désastreuses.
Un
exemple de ce partenariat est d’ailleurs en cours d’expérimentation au
Cameroun, en ce moment, à travers une association dénommée "Comité de
développement du Cameroun" (CDC), invitée au forum, qui, dans une
convention de coopération avec AZ Groeninge Kortrijk (2e
complexe hospitalier belge) s’engage à équiper un hôpital dans chaque
région du Cameroun. Les plateaux techniques des hôpitaux de Kalfou dans
l’Extrême-Nord et de Bandja dans l’Ouest sont actuellement rénovés grâce
à ce modèle de partenariat. De même les 235 médecins spécialistes de ce
complexe hospitalier belge sont disponibles pour les soins tant au
niveau local qu’en cas d’évacuation, rassure Victor kakmeni, président
du CDC. Pour François Ibovi, ministre congolais de la Santé et des
populations, il est question maintenant de passer à l’acte.
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