Agro-industries: les entreprises en mode performance
(Cameroon Tribune) Des promoteurs formés ce 4 avril à Douala par le Centre technique agroalimentaire du Cameroun.
Lancé en juillet 2017, le Centre technique agroalimentaire du
Cameroun (Cta-Cam), groupement d’intérêt économique basé à Douala, est
allé, ce mercredi 4 avril, vers des chefs d’entreprises
agro-industrielles de la région du Littoral.
Il était question, lors de la rencontre organisée à l’hôtel Sawa,
de
présenter aux opérateurs les missions de cette entité, fruit du
partenariat public-privé.
Plus précisément, il s’agissait de sensibiliser et de profiler les
entreprises concernées, lesquelles ont beaucoup d’appuis à attendre du
Centre. Le secrétaire général des Services du gouverneur, Thierry
Kin-Nou Nana, en ouvrant les travaux, a souhaité qu’ils contribuent à
rendre le secteur agro-alimentaire plus compétitif, plus résilient.
Une compétitivité plus que jamais de mise, dans un contexte de
démantèlement tarifaire progressif avec l’Union européenne, soulignera
le représentant du gouverneur. Le Cta-Cam, « outil stratégique », devra
aussi assurer un encadrement citoyen aux entreprises, prendre en compte
toutes les filières, résoudre les problèmes qui se posent au secteur
agro-industriel, etc.
Ceci afin de jouer pleinement son rôle de structure d’accompagnement
de l’industrie agro-alimentaire dans son développement et l’amélioration
de ses performances.
Sur un autre plan, le Centre fournit à l’Etat des avis et
informations pertinentes sur le secteur, vitales pour la définition des
politiques et stratégies idoines.
Le CTA-Cam vise aussi à renforcer spécifiquement la compétitivité des secteurs identifiés comme porteurs de croissance, et à développer les chaînes de valeur des filières prioritaires.
Le CTA-Cam vise aussi à renforcer spécifiquement la compétitivité des secteurs identifiés comme porteurs de croissance, et à développer les chaînes de valeur des filières prioritaires.
Il faut noter que c’est l’identification des besoins prioritaires des
entreprises nationales qui avait conduit à la formulation des domaines
de compétences et d’appuis techniques à développer par le Centre.
Au nombre de ces compétences, on relève : l’amélioration de la
qualité des produits ; la modernisation des procédés technologiques ;
l’optimisation des processus de fabrication ; l’adoption des normes et
de bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication ; le renforcement des
capacités du personnel ; l’amélioration de la valeur ajoutée...
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