Jeune , Il faut croire en son potentiel et oser.
(Cameroon Tribune) Il faut croire en son potentiel et oser. La formule paraît simpliste.
Mais elle traduit une réalité : pour réussir il faut essayer, oser,
encore et encore. Des gens ont ainsi demandé à Tomas Edison (inventeur
de l’électricité), il y a fort longtemps combien de fois il a échoué
avant de trouver la lumière.
Et la réponse a été simple : « Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé toutes
les solutions qui ne marchaient pas m’ouvrant ensuite la porte à la
bonne ». Plus que jamais donc, il faut prendre des initiatives
et ne pas
avoir peur de l’échec.
C’est la condition pour réaliser de grandes choses. Aujourd’hui,
grâce à l’évolution des mentalités, l’émergence de figures modèles, un
meilleur accès au financement et à l'accompagnement etc., les porteurs
de projet voient l'horizon se dégager.
Certes, les chiffres de l'entrepreneuriat jeune ne font pas sauter au
plafond, mais derrière les statistiques peu flatteuses se cache une
réalité indéniable : l'environnement n'a jamais été aussi favorable aux
porteurs de projet. Doucement mais sûrement donc, les jeunes
entrepreneurs, les jeunes innovateurs se fraient un chemin vers la
lumière.
La conjoncture est d'autant plus favorable à l'émergence d'une
génération de porteurs de projets que l’entrepreneuriat est devenu une
préoccupation du système de formation au Cameroun. Dans l'enseignement
supérieur, grandes écoles comme universités, des efforts sont faits pour
libérer les énergies et faire parler le génie.
Mais encore faut-il transformer l'intention en créations. A cet
effet, des incubateurs sont mis en place pour inciter les jeunes au tout
premier stade de leur projet à transformer l'idée en business. Au cours
des dernières années, quelques jeunes Camerounais se sont révélés.
C’est le cas d’Arthur Zang avec son CardioPad, d’Alain Nteff et son
application Gifted Mom et aujourd’hui, William Elong et sa startup, Will
and Brothers, qui a mis en place les premiers drones made in Cameroon.
Au demeurant, d’autres jeunes Camerounais sont capables de prouesses
et de monter de vraies « affaires ». Mais beaucoup demeurent persuadés
qu'il faut avoir l'idée du siècle. Pourtant pour se lancer, il suffit
d'avoir identifié un besoin et d'y répondre. D’ailleurs, même quand on
est relativement désargenté, il existe des possibilités de rendre son
rêve réalisable.
Pour cela, il faut savoir s'entourer. Il est en outre primordial de
partager ses idées autour de soi. C'est dans le dialogue et l'échange
que les plus grands projets s’affinent. En outre, il ne faut pas se
brider. Il faut prendre des risques.
C’est vrai que dans notre environnement, on accorde beaucoup
d’importance au diplôme. Mais il n’en découle pas toujours les plus
géniales initiatives.
Le génie et la créativité se trouvent partout. Il faut simplement
décider de franchir le pas. Davantage, nous utilisons des compétences
entrepreneuriales dans la vie de tous les jours. Mais il ne faut pas
évoluer seul.
En effet, si le génie est individuel, l'aventure de la création d'entreprise doit quant à elle être accompagnée.
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