Un défilé riche en revendications pour la 128e Fête du travail
Jeudi, au Boulevard du 20 mai, syndicalistes et travailleurs n’ont eu de cesse de réclamer de meilleures conditions de travail.
Pancartes
en main, les travailleurs appuyés par les syndicalistes ont pour la
plupart affiché grise-mine. Jeudi, au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, la
grande marche des travailleurs a, à certains passages, pris des allures
de grande revendication. Bien sûr, « tout n’est pas tout noir », a
lancé, convaincu, Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité
sociale. Il en veut pour preuve les : « efforts qui ont été faits et
vont se poursuivre. Ces derniers mois, plus d’une demi-douzaine de
conventions collectives ont été signées, en général dans le sens de
l’augmentation des salaires et des avantages sectoriels».
Le ministre a
d’ailleurs souligné que ces augmentations sont de l’ordre de 3 à 8 %
selon les catégories et les secteurs, et a également incité les
travailleurs à un peu plus de collaboration et davantage de patience,
car, « nous sommes en train d’étudier des propositions soutenables par
notre économie et notre niveau de richesses. »
Des
arguments tenus pour contrecarrer les propos de syndicalistes qui se
sont succédé au pupitre, en majorité avec des mots très durs. Ils sont
revenus sur le faible taux de SMIG appliqué au Cameroun, entre autres
préoccupations liées aux conditions de travail. Cette ouverture engagée
des célébrations s’est poursuivie avec l’introduction du défilé, la
grande parade des travailleurs étant emmenée par les carrés de
syndicalistes. Avec toutes ces revendications, on en est presque arrivé à
oublier le thème de cette 128e Fête internationale du
travail : « Travailleurs du Cameroun, ensemble contre le VIH et le
sida ». Messages et signes de lutte contre le sida ont décoré les
vêtements des défilants. Cette année encore, nombre d’entreprises et
d’administrations participant à la parade ont misé sur le pagne.>>>
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