Protection de la fortune publique: des outils pour les médias et la société civile

Des outils pour la protection de la fortune publiquePar Jean Francis BELIBI, Cameroon Tribune, 09-05-2014
La 3e journée d’information organisée à leur intention par la Chambre des comptes de la Cour suprême a eu lieu jeudi.
L’amélioration du système de vérification des contrôles du ministère des Finances, la clarification de la définition des termes comme fautes de gestion, la collaboration entre les différentes institutions de contrôle des finances publiques , la spécialisation des contrôleurs, l’intensification de la formation des contrôleurs,
la transformation de la Chambre des comptes de la Cour suprême en Cour des comptes, la mise en application des mécanismes de déclaration des biens…
Ce sont là quelques recommandations fortes de la troisième journée d’information entre la Chambre des Comptes de la Cour suprême et les représentants des organisations de la société civile et des médias jeudi dans la salle des conférences du Mont Fébé hôtel à Yaoundé. Une journée d’intenses débats au cours de laquelle trois communications ont été présentées à la cinquantaine de participants. C’est le Pr. Magloire Ondoa qui a ouvert ce volet avec un exposé portant sur la « protection de la fortune publique : le rôle des institutions de contrôle. » Une communication qui a retenu l’attention, tant les participants ont fait part de préoccupations dans le fonctionnement du système de contrôle des finances publiques dans notre pays. On peut d’ailleurs s’en rendre compte au regard des recommandations faites à l’issue des travaux. Les autres exposés ont porté sur « le rôle des organisations de la société civile dans la gouvernance et l’amélioration de la gestion des finances publiques » et le « Code de déontologie des personnels de la Chambre des comptes », présenté par le magistrat Emmanuel Yebga Matip, conseiller-maître au sein de cette institution.
En ouvrant les travaux de cette journée d’information, le président de la Chambre des comptes, Marc Ateba Ombala, a rappelé que l’amélioration de la gestion des finances publiques est l’instrument essentiel du processus de développement économique et social de notre pays, défini au niveau de la sous-région d’Afrique centrale. Il a pour cela relevé le rôle important des acteurs de la société civile et des médias dans les actions que mène l’institution qu’il dirige.>>>

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