Indice entrepreneurial québécois 2014


Qu'est-ce qui motive nos jeunes à faire le "grand saut"?

IEQ 2014Présenté depuis 2009 par la Caisse de dépôt et placement du Québec, le rapport  de l'Indice entrepreneurial québécois 2014 (IEQ 2014) est réalisé cette année par la Fondation de l'entrepreneurship, en partenariat avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale – HEC Montréal.
L’Indice entrepreneurial québécois 2013 nous révélait le fort potentiel entrepreneurial des jeunes Québécois de 18 à 34 ans. En effet, ils sont 25 % à avoir l’intention d’entreprendre (le double de la population adulte québécoise en général). Que faire pour conserver ce potentiel extraordinaire et le convertir en réelles démarches et créations d’entreprise? Quelles sont les ambitions de croissance que nos jeunes caressent? Voient-ils des modèles entrepreneuriaux plus accessibles et alléchants que d’autres? Veulent-ils créer dans leurs régions? Et si nous avions les vraies clés d’accès sur ce qui les freine ou au contraire les motive à entreprendre? Voilà ce que propose notamment d’explorer l’Indice entrepreneurial québécois 2014


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Survol 

Dans le rapport de l'IEQ 2014, on observe une augmentation notable du taux d’intentions d’entreprendre et de démarches par rapport à 2013 au Québec, dans la population générale. Cette hausse est notamment attribuable au dynamisme entrepreneurial accru des jeunes.

Quelques faits saillants sur les jeunes entrepreneurs : 

  • Les jeunes Québécois ont majoritairement l’intention d’entreprendre dans la région où ils habitent et souhaitent le faire tout autant avec des partenaires que seuls.
  • Le double des jeunes du Québec a l’intention de prendre la relève d’une entreprise (plutôt que sa création) par rapport à leurs pairs du reste du Canada (RDC). Une fois en démarches, l’écart se creuse encore davantage.
  • Les jeunes privilégient les secteurs des services et de la culture.
  • La volonté d’expansion et d’internationalisation demeure plus grande chez les 18 à 34 ans du Québec que leurs pairs de 35 ans et plus.
De plus, de par leur propension au risque, leur confiance en leurs qualités et compétences et leur recours aux réseaux de contacts, le portrait des jeunes potentiels créateurs d’entreprise du Québec est plus positif que celui de leurs pairs du RDC. Face à l’échec, les jeunes Québécois font également preuve de résilience et se relancent volontiers dans la chaîne entrepreneuriale avec un nouveau projet d’entreprise. Car qu’ils soient engagés ou non dans la chaîne entrepreneuriale, l’entrepreneuriat demeure LE choix de carrière optimal pour les jeunes du Québec (39,9 %).

Une croissance notable

L’évolution positive du dynamisme entrepreneurial observée au Québec en 2013 se poursuit en 2014, surtout en ce qui concerne les intentions et les démarches.
Tableau des indicateurs du dynamisme entrepreneurial (population adulte, Québec)
  2014 2013
Intentions 19,1 % 14,8 %
Démarches 9,1 % 6,3 %
Propriétaires 11,5 % 11,4 %
Fermetures 11,4 % 10,4 %  
Ce qui motive nos jeunes créateurs d’entreprise
L’Indice 2014 démontre que peu importe où ils se situent dans la chaîne entrepreneuriale, les jeunes du Québec sont enthousiastes, fonceurs et confiants. L’évolution de leur dynamisme au niveau des intentions (33,6 % vs 25,0 % en 2013) et des démarches (12,0 % vs 7,4 % en 2013) le prouve.
Questionnés sur le lieu où ils souhaitent se lancer en affaires, les deux tiers souhaitent le faire dans la région où ils habitent. De plus, ils sont 37,8 % au Québec (davantage que leurs pairs de 35 ans) à vouloir se lancer avec un ou des partenaire(s).
Quant au transfert d’entreprise, qu’il soit familial ou non, les jeunes se démarquent par leur plus forte propension à vouloir reprendre une entreprise. En effet, l’Indice démontre que deux fois plus de jeunes Québécois ont l’intention de prendre la relève d’une entreprise que les jeunes du RDC (9,3 % vs 4,6 %). D’ailleurs, toujours dans le cadre de prendre la relève plutôt que de créer une entreprise, l’écart se creuse davantage au niveau des démarches : jeunes du Québec  9,7 % | jeunes du RDC : 1,3 % (35 ans et plus du Québec : 1,9 %).

Les secteurs où entreprennent nos jeunes

Plus dynamiques que jamais, l’intérêt des jeunes québécois ayant l’intention d’entreprendre demeure toutefois majoritairement dirigé vers le commerce de détail (15,7 %), les services (11,9%), l’hébergement et la restauration (11,0 %) et les arts, spectacles et loisirs  (10,8 %). À l’opposé, environ 2 % des jeunes songent à se lancer dans les secteurs manufacturier ou agricole (un pourcentage similaire chez leurs pairs du RDC). Cette tendance est remarquée également chez les propriétaires. 

Financement, croissance, internationalisation

Au Québec, le manque de financement constitue un obstacle aux démarches pour un jeune sur deux, et pour neuf jeunes sur dix dans le cadre d’un rachat.
Une fois propriétaires, les jeunes sont plus nombreux que les Québécois de 35 ans et plus à vouloir croître dans les trois prochaines années (63,8 % vs 42,5 %). Il en est ainsi quant à la volonté de faire des affaires à l’extérieur de leur région administrative d’origine (jeunes du Québec : 53,3 % | 35 ans et plus : 45,0 %) ainsi qu’à l’international (jeunes du Québec : 20,3 % | 35 ans et plus : 16,2 %). Afin de percer sur l’échiquier mondial, les jeunes propriétaires québécois dépassent largement leurs pairs du RDC (40,0 % vs 8,3 %)  pour le recours aux réseaux de contacts.  

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