Etudes: portes ouvertes sur l’Europe des universités
Une journée d’information s’est tenue jeudi à Yaoundé à l’intention des candidats au voyage académique.
Comme
des dizaines d’autres de ses camarades, Warren Nsaibirni, étudiant à
l’université de Yaoundé I, s’est rendu à la journée d’information et de
sensibilisation sur les opportunités de formation en Europe qui se
tenait jeudi à Yaoundé.
Il y a trouvé un esprit d’ouverture et des opportunités pour poursuivre, le cas échéant, des études post-licence. Ces « portes ouvertes » sur les études dans l’espace européen se tenaient en fait dans le courant de manifestations qui précèdent la célébration, ce 9 mai, de la journée de l’Europe.
Il y a trouvé un esprit d’ouverture et des opportunités pour poursuivre, le cas échéant, des études post-licence. Ces « portes ouvertes » sur les études dans l’espace européen se tenaient en fait dans le courant de manifestations qui précèdent la célébration, ce 9 mai, de la journée de l’Europe.
A cette
nouvelle occasion de rencontres, le discours explicatif que tient
Françoise Collet, chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au
Cameroun, s’est poursuivi. Plaidant pour une bonne connaissance
d’ « Erasmus pour tous » qui a succédé cette année à « Erasmus Mundus »,
un programme favorable à la mobilité des chercheurs, des apprenants et
des enseignants des universités. Elargi aux établissements
universitaires non-européens, et déjà au Cameroun, Erasmus est la preuve
que « l’Europe ne se ferme pas », a-t-elle clamé. Mme Collet a même
souligné que l’UE compte parmi les destinations favorites des étudiants
et chercheurs camerounais (qui se trouvent être au nombre des apprenants
universitaires africains particulièrement mobiles : 9%).
La
France, l’Allemagne, l’Italie et la Belgique (en tête du peloton des
pays d’accueil des étudiants expatriés d’origine camerounaise), avant
les Etats-Unis, verront donc peut-être l’un des postulants à l’exil
académique frapper à leurs portes. A défaut de profiter sur place, ou
ailleurs en Afrique, d’une des expressions locales d’Erasmus dans les
universités de Yaoundé I, Buea ou Ngaoundéré. « C’est ce qui m’a
frappé. Il est possible d’étudier en Europe au moyen d’une bourse même
si on n’est pas Européen. Je sais maintenant qu’il me revient d’abord de
rapporter de bonnes notes pour y prétendre », a estimé le jeune Warren.
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