Système scolaire: l’éducation civique en bonne place
Par Jean B.KETCHATENG, Cameroon Tribune, 07-02-2014
Depuis 2005, l’éducation à la citoyenneté prend une large place dans la formation des élèves.
Entre
la leçon de mathématiques, la séance d’éducation physique et sportive
et un cours d’histoire que l’on dispense dans les écoles camerounaises, y
a-t-il un lien, un but fondamental ? Pour les pouvoirs publics, la
réponse est oui, sans ambages. L’éducation au Cameroun est d’abord une
affaire de construction d’un être moral au service de la communauté.
Le premier alinéa de l’article 5 de la loi d’orientation dans ce domaine indique bien qu’au titre de sa mission générale, l'éducation a, entre autres, pour objectifs : « la formation de citoyens enracinés dans leur culture, mais ouverts au monde et respectueux de l'intérêt général et du bien commun ».
Le premier alinéa de l’article 5 de la loi d’orientation dans ce domaine indique bien qu’au titre de sa mission générale, l'éducation a, entre autres, pour objectifs : « la formation de citoyens enracinés dans leur culture, mais ouverts au monde et respectueux de l'intérêt général et du bien commun ».
Certes,
l’éducation à la citoyenneté comme on appelle aujourd’hui les cours de
morale, auxquels a succédé l’instruction civique n’a pas le plus fort
coefficient de toutes les matières inscrites au programme des écoles
primaires et secondaires. Mais, dans le parcours scolaire du jeune
camerounais, la mutation vers l’éducation à la citoyenneté, après les
Etats généraux de l’éducation de 1995, marque le souci d’accompagner
l’apprenant tout au long de son séjour à l’école pour en faire un
« citoyen responsable ».>>>
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