L’Union européenne parle aux privés
Par Alliance NYOBIA, Cameroon Tribune, 13-02-2014
Des consultations ouvertes avec des acteurs de la sous-région hier à Douala.
Comment
renforcer le rôle du secteur privé dans la réalisation d’une croissance
durable et inclusive dans les pays en développement ? La question est à
l’origine des consultations ouvertes hier, 13 février 2014 à Douala,
entre la délégation de l’Union européenne au Cameroun et des acteurs du
secteur privé de la sous-région Afrique centrale. L’échange, organisé à
l’hôtel Méridien, a enregistré la participation du ministre des Petites
et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat,
Laurent Serge Etoundi Ngoa, ainsi que de responsables de différentes
institutions européennes.
« Pour
obtenir le développement, nous avons besoin du secteur privé. Les
partenaires au développement ne peuvent pas tout faire », dira Françoise
Collet, ambassadeur-chef de la Délégation de l’Ue au Cameroun, dans un
échange avec la presse. Mais ces partenaires peuvent booster les
capacités du privé, provoquant un effet de cercle vertueux. « Le
développement du secteur privé continuera à être un secteur privilégié
d’intervention de l’Union européenne », indiquait déjà la diplomate dans
son mot de circonstance.
Il est
question de trouver le moyen de mettre davantage l’accent sur la
création d’emplois dans les programmes de développement du secteur
privé, de proposer de nouvelles méthodes de développement de ce secteur,
de renforcer l’appui aux Pme... L’Ue souhaitait en outre profiter de la
rencontre d’hier pour explorer les nouvelles possibilités d’élaboration
d’instruments innovants permettant d’améliorer l’accès aux
financements.
Quelques
domaines semblent intéressants à soutenir : l’investissement dans
l’agriculture durable, la finance inclusive, les télécommunications, les
projets permettant l’accès des populations à l’énergie… Toutes
activités qui ont un impact sur le développement, tout en étant viables.>>>
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