L'impératif de professionnaliser dans le Tourisme et loisirs
Par Assiatou NGAPOUT, Cameroon Tribune, 05-02-2014
C’est l’annonce faite par Bello Bouba Maïgari à l’occasion de la validation des référentiels de formation en début de semaine à Yaoundé.
Tourisme,
hôtellerie et loisirs font partie des secteurs clés liés au
développement économique du Cameroun. Et face à une clientèle de plus en
plus exigeante et friande des services de qualité, ce secteur, en proie
à certaines difficultés, veut augmenter significativement le nombre de
touristes à au moins six millions à l’horizon 2020.
Selon le ministre
d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maïgari, ceci
ne sera possible que par « la remise à niveau et à la création des
infrastructures, mais surtout par la professionnalisation du secteur ».
C’était à l’occasion de la validation des référentiels en formation en
tourisme, hôtellerie et loisirs tenue lundi et mardi dernier à Yaoundé.
Le but : combler ces attentes dans le domaine de la formation
professionnelle, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur.
« L’insuffisance
qualitative et quantitative des ressources humaines dans le secteur,
l’utilisation abondante d’une main d’œuvre peu qualifiée, moins chère et
très souvent familiale et le manque d’infrastructures adéquates sont
des difficultés qui marquent un frein au développement du tourisme et
des loisirs », a déclaré le ministre d’Etat. Pour trouver une solution à
cela, l’élaboration des outils pour améliorer la qualité de la
formation et de la sécurité du personnel par les experts du secteur est
nécessaire. Le but étant de permettre aux professionnels de fournir aux
touristes un service de qualité arrimé aux standards internationaux.
« Ce qui fera du Cameroun une destination de choix. Tout en ayant une
touche particulière propre », a confié Bello Bouba Maïgari. Ainsi, la
nécessité d’avoir des pré-requis pour le métier tant pour l’agent
d’accueil que pour l’apprenant ; l’exigence de stage durant la
formation ; la prise en compte de l’environnement culturel
camerounais ainsi que le développement des partenariats public-privé et
public-public dans le domaine de la formation, sont entre autres
référentiels qui ont été validés par les experts.
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