4e édition du SIARC: l’ouverture officielle lundi

Par Assiatou NGAPOUT, Cameroon Tribune, 23-02-2014

Le salon de l’artisanat draîne déjà un bon nombre de visiteurs au parc des expositions de Tsinga depuis jeudi dernier à Yaoundé.

Un véritable village artisanal. C’est cette image captivante qui accueille le visiteur  dès son entrée au parc des expositions de Tsinga à Yaoundé. En effet, le quatrième rendez-vous du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC) dont l’ouverture officielle est annoncée lundi par Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, prend déjà corps et draîne par la même occasion un bon nombre de visiteurs depuis jeudi dernier.
Une multitude de maisons miniaturisées, confectionnées en raphia à l’intérieur desquelles sont logées des œuvres artisanales pour la plupart, des figurines d’animaux et d’êtres humains font partie du décor qui  étonné  le visiteur. Hier, encore, certains retardataires mettaient la touche finale dans leurs stands. Tandis que, d’autres venus plus tôt, réalisaient déjà de bonnes affaires.
Pour la circonstance, les artisans des dix régions du Cameroun et de 17 pays africains dont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Burundi, etc. ont répondu présents. Leur objectif est de nouer des contacts et de valoriser leurs œuvres. « C’est la quatrième fois que je participe à ce Salon. Les trois précédentes éditions m’ont été favorables. Car j’ai fait de grosses ventes. Je compte en faire autant pour cette édition », déclare Rose Mbongo, artisane. Pour Salifou Mbouemboue, artisan, collectionneur et vendeur, c’est le moment de faire valoir  son savoir-faire et de valoriser ses œuvres. « C’est une occasion idoine pour étendre et valoriser mes produits au niveau national et international. Il s’agit de montrer aux jeunes que le métier d’artisan nourrit bien son homme », explique-t-il. Bijoux, vêtements, chaussures, sacs à mains, tableaux, pagnes, statuettes, meubles confectionnés en cornes de bœuf, en bois d’ébène ou en raphia, des figurines de lapins en noix de coco et autres objets d’art sont les différents produits présents à cette rencontre. En fait, tout y est ! Et le visiteur est comblé par tant de créativité hors du commun. « C’est toujours un plaisir de se rendre à ce genre d’exposition. On est vite subjugué par tant de merveilles et ceci montre à quel point l’Afrique regorge de nombreux talents artistiques », confie Azéri Mbarga, cadre dans une société de la place.
Le SIARC, qui se veut un événement festif, populaire, culturel, touristique et surtout économique, ambitionne d’accueillir 100 000 visiteurs et fermera ses portes le 1er mars prochain.

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