Trois milliards pour l’extension du réseau de la Fibre optique

Par Josiane Tchakounté, Cameroon Tribune, 12-11-2013

C’est un prêt contracté par Camtel auprès de la Standard Chartered Bank via une convention signée mardi à Yaoundé.

Les 6 000 km de fibre optique dont dispose actuellement le Cameroun ne suffisent pas encore pour répondre aux besoins du pays. Le chantier de développement des infrastructures de télécommunications conduit par la Cameroon Telecommunications (Camtel) se poursuit avec le National Broad Band Network (NBN). Un programme comprenant entre autres, la pose de 4 000 km supplémentaires de fibre optique pour assurer la connexion inter-urbaine en fibre optique notamment dans les villes de Yaoundé et de Douala.
Camtel a reçu, à cet effet, un financement additionnel d’un montant de trois milliards de F pour le parachèvement des travaux de génie civil et de préparation des sites du NBN. L’argent a été obtenu via un prêt contracté auprès de la Standard Chartered Bank. Le directeur général de la Camtel, David Nkoto Emane, le directeur général de la Standard Chartered Bank Cameroon, Mathieu Mandeng et le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey, ont signé hier à Yaoundé, la convention de prêt y relative.
Après les régions, le maillage du territoire national en fibre optique se poursuit dans les villes. Il est, en effet, question d’apporter la fibre optique dans les domiciles. « Pour quelqu’un qui aura une connexion à fibre optique, par rapport à aujourd’hui, il aura sur sa prise téléphonique, le téléphone, l’Internet et la télévision. Il pourra même aller plus loin et avoir la vidéo », explique David Nkoto Emane. D’où la nécessité pour le Dg de Camtel, de disposer d’une large bande pour offrir aux Camerounais cet ensemble de services. « Nous avons besoin de grosses capacités que nous ne pouvons obtenir que par le biais de la fibre optique », conclut-il. Pour le Minfi, il s’agit d’un « endettement utile, pour des infrastructures indispensables ». Raison pour laquelle l’Etat du Cameroun apporte sa garantie souveraine au prêt. « Nous rassurons les banquiers que l’entreprise a un plan d’affaires solide et qu’elle est apte à faire face à ses engagements », a déclaré Alamine Ousmane Mey.>>>

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