Cinq projets de lois adoptés à l'Assemblée nationale

Par Jean Francis BELIBI, Cameroon Tribune, 24-11-2013

La séance plénière de vendredi dernier, qui s’est poursuivie samedi, a permis aux élus d’interpeller le gouvernement sur certains aspects de la vie économique.

Aucun aspect de la vie économique du Cameroun n’a été épargné aux membres du gouvernement. C’était lors de la séance plénière de vendredi dernier, qui a été suspendue pour prendre fin le lendemain samedi. Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances, avec à ses côtés ses collègues de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi et Pierre Moukoko Mbonjo des Relations extérieures ont répondu à des préoccupations ayant trait à la collecte des impôts, aux motivations des personnels des services de collecte des impôts ; à la position du Cameroun lors du dernier classement du Doing business ; à la sous-consommation du budget d’investissement public
et sur l’opportunité de la rallonge d’un mois de l’arrêt des engagements et les risques de « dérapage » qui pourraient être observés chez certains gestionnaires ; au « retard » dans la décision de la demande d’adhésion du Cameroun à la convention de Kyoto révisée ; au remboursement du cautionnement des dernières élections législatives ; à la situation de l’usine des tracteurs d’Ebolowa ; sur la nécessité pour le gouvernement d’augmenter le niveau d’endettement du pays, et même sur l’opportunité du choix de certains projets, objets du projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 6 novembre 2013 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de l’exercice 2013…
Chaque fois, il a fallu apporter des réponses aux préoccupations des élus. S’agissant de l’ordonnance présidentielle sus-mentionnée, Alamine Ousmane Mey a rappelé que si l’endettement souhaité est appelé à soutenir le développement et la création de richesse, la dette du Cameroun, évaluée à 16,13% du Pib, « reste largement en deçà de la norme prudentielle de la sous-région qui est de 70% ». De même qu’il a tenu à rassurer sur le fait que la perte de points au classement Doing Business n’enlève rien à l’attractivité de l’économie camerounaise. Le Minfi a pour cela rappelé l’intérêt manifesté par les investisseurs britanniques lors des derniers travaux de la grande Commission mixte Cameroun Grande-Bretagne, il y a quelques mois à Londres.>>>

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