La protection des créations s’impose
Par Sorèle GUEBEDIANG, Cameroon Tribune, 31-10-2013
La Semaine nationale de lutte contre la contrefaçon ambitionne d’être une plate-forme d’échanges permettant aux acteurs victimes de ce phénomène d’exposer les pratiques qui ont cours, les conséquences aussi bien socio-économiques que sécuritaires subies par les victimes et de mener des réflexions en vue de juguler ce mal, autour des ateliers de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre la contrefaçon.>>>
C’est l’une des propositions faites jeudi à Yaoundé à la clôture de la Semaine nationale de lutte contre la contrefaçon.
Selon une enquête du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam),
en 2011 par exemple, pour une quinzaine d’entreprises, les pertes
subies étaient de près de 185 milliards de F en termes de chiffre
d’affaires, de 70 milliards de F de taxes et droits de douane pour
l’Etat et de plus de 200 emplois supprimés. C’est pourquoi les chefs
d’entreprises, les inventeurs, les chercheurs et les créateurs des
œuvres de l’esprit refusent d’être des victimes de la contrefaçon. Pour cette raison, ces acteurs ont formulé quelques propositions au terme de la première édition de la Semaine nationale de lutte contre la contrefaçon
qui s’est achevée hier à l’Hôtel de ville de Yaoundé. Ceci dans la
perspective de réduire l’ampleur du phénomène à défaut de l’éradiquer.
Au
total, treize recommandations adoptées.
Il s’agit entre autres de faire
de la Semaine nationale de lutte contre la contrefaçon, une activité
pérenne qui se tiendrait tous les deux ans, d’identifier tous les
acteurs de la lutte en vue de l’harmonisation de leurs actions au sein
d’une structure globale, d’entreprendre une sensibilisation permanente
des entreprises sur la nécessité de protéger leurs titres de propriété
industrielle. « Le Cameroun veut assainir son secteur industriel », a
rappelé Edouard Ebah Abada, secrétaire général du ministère des Mines,
de l’Industrie et du Développement technologique représentant le
ministre.La Semaine nationale de lutte contre la contrefaçon ambitionne d’être une plate-forme d’échanges permettant aux acteurs victimes de ce phénomène d’exposer les pratiques qui ont cours, les conséquences aussi bien socio-économiques que sécuritaires subies par les victimes et de mener des réflexions en vue de juguler ce mal, autour des ateliers de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre la contrefaçon.>>>
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