La lutte contre la corruption doit rester parmi les priorités.
Deux hôtes chez le Consupe
Par Jean Francis BELIBI, Cameroon Tribune, 19-08-2013L’ambassadeur de France et le secrétaire exécutif du Ccuac ont été reçus hier par Henri Eyebe Ayissi dans le cadre de lutte contre la corruption.
« C’est une lutte qui doit être collective, coordonnée, sans répit à tous les niveaux. Il faut lutter contre la corruption
parce que c’est un phénomène qui peut gangrener l’économie
camerounaise. » Dixit Bruno Gain, ambassadeur de France, d’une visite de
courtoisie rendue hier au ministre délégué à la présidence chargé du
Contrôle supérieur de l’Etat, Henri Eyebe Ayissi. Au cours de cette
rencontre, le diplomate français a également salué les efforts des
pouvoirs publics camerounais pour combattre le phénomène.
Pour Bruno Gain,
bien que son ne veuille s’imposer en donneur de leçon, la lutte contre
la corruption doit rester parmi les priorités. Il a reconnu la
responsabilité de l’Occident dans la montée en puissance du phénomène
avec l’institution des programmes d’ajustement structurels « qui ont été
si violents » et qui ont conduit à une baisse drastique du pouvoir
d’achat et l’apparition de « comportements qui n’ont pas leur place ».
Bruno Gain également appelé à une sursaut collectif, avec en prime, la
contribution de la société civile.
Avant le diplomate français, Henri Eyebe Ayissi a reçu le Pr. Adolphe Lawson,
secrétaire exécutif du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la
corruption (Ccuac). Au menu des échanges, la lutte contre la corruption
et surtout la nécessité d’amener le Cameroun à ratifier la convention
sur cette lutte et de devenir Etat-partie à la Convention de l’Union
africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
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