Riz, manioc, poulet…: de l’argent frais pour la recherche
Par Serges OKOLE, Cameroon Tribune, 05-03-2014
Six conventions d’un montant d’environ 1,28 milliard, signées mardi entre la Minresi et l’Irad.
La
deuxième composante du Programme d’appui à la recherche agronomique
(PAR), financé sur fonds C2D, est entrée dans sa phase active mardi,
avec la signature de six conventions de subvention entre le ministère de
la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) et l’Institut de
recherche agricole pour le développement (IRAD).
Les actes paraphés
d’une part par le ministre Madeleine Tchuinte et d’autre part par le
directeur général de l’IRAD, Noé Woin, sont d’un montant de 1,28
milliard de F et concernent six spéculations parmi les plus consommées
au Cameroun. On y retrouve notamment le riz, le manioc, la pomme de
terre, les cultures maraîchères, les légumineuses à graines et les
produits avicoles.
Si
l’importance de ces produits n’est plus à démontrer pour la sécurité
alimentaire au Cameroun, il faut cependant convenir avec les chercheurs
et observateurs du marché, sur le besoin de renforcer la recherche dans
ces différents domaines. Dans son discours de circonstance, Madeleine
Tchuinte n’a pas manqué le coche à ce sujet : « Les projets dont les
conventions de subvention sont signées visent à développer des filières
importantes pour l’alimentation humaine et animale, valoriser les
résultats de la recherche développée par l’IRAD auprès des principaux
acteurs, développer des innovations à fort impact, rechercher des
systèmes de production innovants aussi bien en zone sahélienne qu’en
zone de forêt et renforcer les capacités des acteurs… » >>>
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