La pertinence des voyages d’études à l’étranger
Par Fabien R., dynamique-mag.com, 23-12-2013
Prendre part à un voyage d’étude ou à une
délégation à l’étranger n’est pas réservé qu’aux entrepreneurs
confirmés. Etudiants entrepreneurs, en phase de réflexion ou de création
d’entreprise, et futurs managers, restez à l’affût de telles
opportunités, ou soyez-en l’initiateur ou l’initiatrice. Il n’est jamais
trop tôt pour se lancer et en faire profiter votre réseau.
Voyage d’étude : outil essentiel pour les entrepreneurs
Rejoindre
un grand groupe aujourd’hui fait moins rêver une partie de la nouvelle
génération, un nombre croissant de jeunes souhaitant créer leur boîte.
Ils s’y préparent en suivant de longues études. Les entrepreneurs
français font d’ailleurs figure d’exception à l’international, et
notamment vis-à-vis de la Silicon Valley, étant ceux qui possèdent les
meilleurs diplômes et les meilleurs cursus universitaires (souvent au
niveau d’un Master ou d’un Doctorat) selon le Startup Ecosystem Report
2012, publié par le Startup Genome. La formation et la constitution d’un
réseau sont grandement utiles, c’est un fait. Mais, il ne faut pas pour
autant perdre de vue la dimension, non moins importante sinon majeure,
des facteurs clefs de succès qui reposent sur la personnalité, sur les
idées disruptives, l’équipe, l’ambition, et bien évidemment le travail.
Les voyages d’études à l’étranger viennent conforter ces atouts en
aiguisant les idées et rendent encore plus percutants les projets. Ils
peuvent être source d’inspiration et sont à réitérer au fil des années
pour demeurer au top.
Un moyen pour alimenter efficacement sa grille de lecture des écosystèmes étrangers
Déjà
nombreux sont les étudiants qui réalisent tout ou partie de leurs
études à l’étranger. Parallèlement, les universités d’été, les
programmes d’échange universitaire et les différents concours
internationaux de start-up qui sont organisés, sont autant d’exemples
d’opportunités d’échanges, de rencontres et de confrontations de
questions et d’idées.
Il est une toute autre opportunité,
complémentaire, celle du voyage d’étude à l’étranger, afin de partir à
la rencontre de profils aux parcours différents, d’échanger avec ses
homologues startupers, de briser ses propres repères, de s’exposer à
d’autres échelles de valeurs et à d’autres façons d’appréhender la
création d’entreprise, le présent et l’avenir. En bref, élargir son
champ des possibles en visitant les écosystèmes pro-business
(Scandinavie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Australie, Hong Kong, Singapour
ou Israël notamment) ; des pays où la réussite et la notion de profit
sont valorisées, souvent dès le plus jeune âge, et où même l’échec peut
être gratifié car faisant partie intégrante du parcours de
l’entrepreneur. Il devient alors source d’apprentissage et de remise en
question.
Un exemple : de futurs entrepreneurs et managers à la découverte de la Startup Nation
Mettons
en lumière un exemple formidable, parmi tant d’autres, d’action et de
détermination de trois associations Israël d’étudiants de HEC, de
l’ESSEC et de l’ESCP, qui organisent, eux-mêmes, et conjointement, un
voyage d’étude rassemblant non moins de 110 élèves au mois de mai 2014.
Pour
les étudiants de ces Grandes Écoles et futurs managers et
entrepreneurs, l’objectif d’un tel voyage est de faire connaître la
réalité d'Israël, d’être témoin du dynamisme économique local, de ses
opportunités, de ses richesses, voire pour certains de l’intérêt de s’y
associer. Plus de 90% d’entre eux n’ont encore jamais mis les pieds en
Israël et plus de la moitié ne sont pas de confession juive.
Il
s’agit de leur montrer qu’Israël est bien sûr marqué par l’intensité de
son histoire, la richesse de ses cultures, mais est également un vivier
de têtes pensantes, de chercheurs, et un lieu de réussite dans divers
domaines innovants, notamment celui des start-ups et de la Haute
Technologie. Ainsi, ce type de voyage concilie visites culturelles,
conférences et débats avec des intervenants de haute qualité des milieux
entrepreneuriaux, universitaires ou consulaires. Des visites comme
celles par exemple des locaux de Google et de l’université du Technion
sont au programme. Cette année les étudiants français participant à ce
voyage d’étude prévoient de co-organiser en collaboration avec l'IE CLUB
un « start-up weekend » binational où 100 étudiants israéliens
devraient les rejoindre.
Vers un partenariat renforcé entre entreprises et futurs entrepreneurs
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