Des innovations dans l'exécution du budget 2014
Par Jocelyne NDOUYOU-M., Cameroon Tribune, 09-01-2014
Entre autres, la suppression de l’habilitation d’office de certaines entreprises à retenir l’impôt à la source.
Après la promulgation de la loi de finances et la publication du journal des projets, tout est fin prêt pour que l’exécution du budget 2014
soit effective. Et chacun des acteurs doit jouer correctement sa
partition afin que le taux d’exécution du Bip soit largement au-delà de
50% cette année. Pour ce faire, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a signé une circulaire donnant des directives
précises que chacun devrait mettre en œuvre pour une meilleure
réalisation des projets.
C’est pourquoi certaines innovations ont été
apportées, notamment en ce qui concerne les recettes fiscales et les
dépenses.
L’étendue de la circulaire
De par
son intitulé, la circulaire du Minfi élargit le champ d’action des
directives qu’elle contient. En effet, pour 2014, outre l’exécution du
budget de l’Etat, la circulaire contient également des instructions
relatives à son suivi et au contrôle de son exécution dans les
établissements publics administratifs, les collectivités territoriales
décentralisées (CTD) et des autres organismes subventionnés.
Le régime d’imposition
Désormais,
les entreprises faisant un chiffre d’affaires annuel hors taxes égal ou
supérieur à 50 millions de F sont classées au régime du réel, alors que
celles dont le chiffre d’affaires est égal ou supérieur à 10 millions
de F et inférieur à 50 millions de F sont au régime simplifié. Le reste
étant soumis à l’impôt libératoire, excepté les exploitants forestiers,
les officiers ministériels publics et les praticiens des professions
libérales.
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