L'Agra lance son premier rapport sur l'agriculture en Afrique
Par Jeune Afrique, 06-09-2013
En juillet 2003, à Maputo, les États africains s'engageaient à consacrer 10% de leurs budgets au secteur agricole. Seuls une poignée d'entre eux ont respecté cet engagement. L'Association pour une révolution verte en Afrique (Agra) fait un bilan d'étape, chiffres à l'appui.
Dix ans après l'adoption par l'Union africaine de la
"déclaration de Maputo", l'Association pour une révolution verte en
Afrique (Agra) se retrouve dans la capitale du Mozambique du 4 au 6
septembre pour présenter son premier rapport sur l'agriculture
africaine, avec un focus sur les cultures vivrières. Ce dernier,
intitulé "Africa Agriculture Status Report : Focus on Staple" entend
informer la conception de politiques et de stratégies fondées sur des
renseignements à jour et exacts à propos des indicateurs clés du secteur
agricole africain.
Le rapport 2013 d'Agra constitue premièrement
une importante source documentaire sur l'état de l'agriculture en
Afrique subsaharienne. Pour les seize pays étudiés, l'association a
compilé et harmonisé une impressionnante base de données, après avoir
épluché les rapports de la FAO, les Indicateurs relatifs aux sciences et
techniques agricoles (ASTI), les données gouvernementales et les
résultats d'enquêtes de terrain. Le fruit
de ces recherches est un catalogue précis autant des faiblesses des
politiques agricoles actuelles que du potentiel du secteur agricole dans
16 pays du continent.
70% des terres cultivables non-exploitées
Par exemple, bien que 70 % des terres cultivables restent inexploitées, la taille moyenne des parcelles en Afrique continue de diminuer, la plupart des pays ayant une taille moyenne des exploitations inférieure à 3 hectares. Le rapport souligne également le problème de la baisse de la fertilité des sols en Afrique, facteur d'insécurité alimentaire. Par ailleurs, pour 12 des 16 pays étudiés, l'agriculture représente 25% à 40% du PIB total, mais cette part a diminué au cours de la dernière décennie. Par exemple, entre 2000 et 2011, la valeur ajoutée agricole (en % du PIB) est ainsi passée de 29,03 % à 23,13% au Kenya et de 42,71% à 32,71% au Nigeria.>>>
Par exemple, bien que 70 % des terres cultivables restent inexploitées, la taille moyenne des parcelles en Afrique continue de diminuer, la plupart des pays ayant une taille moyenne des exploitations inférieure à 3 hectares. Le rapport souligne également le problème de la baisse de la fertilité des sols en Afrique, facteur d'insécurité alimentaire. Par ailleurs, pour 12 des 16 pays étudiés, l'agriculture représente 25% à 40% du PIB total, mais cette part a diminué au cours de la dernière décennie. Par exemple, entre 2000 et 2011, la valeur ajoutée agricole (en % du PIB) est ainsi passée de 29,03 % à 23,13% au Kenya et de 42,71% à 32,71% au Nigeria.>>>
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