La Banque mondiale constate des progrès dans la gouvernance des projets
Par MONDA BAKOA, Cameroon Tribune, 18-09-2013
Le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a reçu hier au palais de l’Unité, Gregor Hans Binkert, directeur des Opérations du bureau régional au Cameroun.
Les bailleurs de fonds utilisent une jauge inaltérable pour évaluer le degré d’évolution d’un projet : le taux de décaissement. Il s’agit de la fraction des fonds injectés dans la mise en œuvre d’un projet, à une période donnée, par rapport aux prévisions.
Après avoir stagné autour de 8 à 9% jusqu’au début de la décennie 2010,
ce taux a décollé et se situe autour de 23% aujourd’hui. Gregor Hans
Binkert, directeur des Opérations du bureau régional de la Banque
mondiale au Cameroun, a évoqué cet indicateur hier à Yaoundé, pour se
féliciter des progrès accomplis par notre pays dans la gouvernance des
projets. C’était à l’issue d’une audience, de près d’une heure, que
venait de lui accorder, au nom du chef de l’Etat, le ministre,
secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh
Ngoh.
L’entretien a donné lieu à l’évocation de l’état de certains projets financés par la Banque mondiale au Cameroun.
A commencer par le plus important en volume de financement, après celui
du barrage de Lom-Pangar. A savoir, celui portant à hauteur de 54
milliards de Fcfa sur la réhabilitation de la riziculture à Maga,
jumelée à la lutte contre les inondations dans cette partie de la région
de l’Extrême-Nord. Le directeur des Opérations de la Banque mondiale
rappelle qu’autour du renforcement de la digue de Maga, les projets
Semry 1 et Semry 2 couvrant 7 500 ha de rizières, constituent également
le lieu où l’on devra assurer la fiabilité du système hydraulique en
période de la montée des eaux.
L’évolution
de la construction du barrage réservoir de Lom-Pangar, d’une capacité
de six milliards de mètres cubes d’eau, dont le taux de réalisation se
situe autour de 35%, témoigne, selon Gregor Hans Binkert, des progrès
du Cameroun dans la gouvernance des projets. Il annonce, par ailleurs,
une réunion de son institution du 11 au 13 octobre à Washington, où l’on
explorera de nouvelles voies de financement, y compris au-delà de la
banque, pour les Grandes Réalisations du Cameroun.
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