De nouvelles stratégies pour accroître la performance dans la gestion des projets Fida
Par Sorèle GUEBEDIANG, Cameroon Tribune, 17-09-2013
Un atelier sous-régional s'est ouvert mardi à Yaoundé. Dans la mise en œuvre des projets, la gestion financière ne fait pas toujours l’unanimité. Une mauvaise gestion influence négativement la performance des projets.
La
conséquence étant des retards dans le démarrage des projets et
l’incapacité des équipes à conduire lesdits projets à terme, notamment
dans les domaines techniques, méthodologiques et financiers. Ces
principales faiblesses ont été relevées ces dernières années dans la
gestion des projets financés par le Fonds international de développement
agricole (Fida) au Cameroun, au Gabon, en République centrafricaine et au Tchad.
C’est pour trouver des solutions à ces manquements que
le bureau pays du Fida a réuni dans le cadre d’un atelier régional, des
gestionnaires et des responsables des différents services
administratifs et financiers. Il est question de former les équipes de projets au contrôle interne. « Sans contrôle interne dans la
gestion de vos projets, il n’y aura point de planification réaliste des
activités et du budget, point de mise en œuvre orientée vers les
résultats et l’impact », a déclaré Bernard Mwinyel Hien, chargé de
portefeuille pays, au Cameroun et au Gabon, pour le Fida. Les modules de
formation portent entre autres sur le contrôle interne, la gestion des
risques des projets, la programmation financière, la planification des
ressources et des dépenses, les plans d’action et leur mise en œuvre.
Pour
Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural
qu’accompagnait le ministre délégué auprès du Minader, Clémentine Ananga
Messina, les services administratifs et financiers jouent un rôle
déterminant dans la vie d’un projet. Et de leurs bonnes performances,
dépend en grande partie la réussite d’un projet. Au Cameroun, le Fida a
déjà financé depuis 1981 neuf projets et programmes de développement
rural pour un montant de 301,1 millions de dollars soit à peu près 200
milliards de F. Le portefeuille en cours est constitué de trois
opérations : le Programme national de développement des racines et
tubercules (Pndrt) en phase de clôture, le Projet d’appui au
développement de la microfinance rurale (Padmir) qui a démarré en 2010
pour une durée de cinq ans ; et le Programme d’appui au développement
des filières agricoles (Padfa) lancé en 2012 pour une durée de sept ans.
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