L'Afrique actualise sa gestion des Radiocommunications
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune, 16-09-2013
Des experts réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre d’un séminaire régional organisé à cet effet.
Les radiocommunications englobent toutes les communications sans fil. Dans la pratique, il s’agit des récepteurs de radiodiffusion disponibles dans les téléphones portables, du bluetooth, du Wi-Fi ou encore du GPS. Ces applications sont mises en œuvre au moyen de ressources immatérielles appelées « fréquences ».
Or, il se trouve que celles-ci deviennent chaque jour plus rares. D’où
la nécessité d’une gestion rationnelle et concertée. C’est le sens à
donner au séminaire régional sur les radiocommunications ouvert hier à
Yaoundé à l’initiative de l’Union internationale des télécommunications
(Uit).
Jusqu’à
vendredi prochain, les experts venus de tous les pays du continent
africain vont s’imprégner des nouvelles décisions prises au niveau de la
conférence mondiale sur les radiocommunications en matière de gestion
du spectre des fréquences, des opérateurs et des services concernés par
lesdites révisions. « En ce qui concerne la migration de la télévision
vers le numérique, les fréquences qui vont être libérées vont servir
pour les communications mobiles (télévision mobile, météo) qui demandent
de plus en plus des bandes de fréquences », explique Jean Jacques
Massima Landji, représentant de l’Uit pour l’Afrique centrale. Et
d’ajouter, « il faut libérer les bandes de fréquences afin que ces
services mobiles, plus faciles à mettre en œuvre dans ces bandes de
fréquences, y soient commercialisés ».>>>
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