Port de Kribi: 100 premiers jours prometteurs

Une réunion d’évaluation a eu lieu hier au siège de la structure. On en retient que chaque secteur joue bien sa partition.
Responsive image(Cameroon Tribune) Le directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom et tous les autres acteurs impliqués dans la bonne marche du PAK se sont retrouvés hier au siège à Kribi pour évaluer les 100 premiers jours de la mise en activité de ce port.

Pendant plus de trois heures, chacun des 24 acteurs
a dressé le bilan dans son secteur. En général, on retient que chaque secteur joue bien sa partition.

Formellement lancé dans sa phase opérationnelle et commerciale le 2 mars 2018, le port de Kribi a accueilli jusqu’au 18 juin 2018, 66 navires dont 60 au terminal à conteneurs et six au terminal polyvalent.

Autant le dire, les embarquements comme les débarquements de marchandises sont désormais le lot commun, tant en transbordement qu’à destination des territoires camerounais, tchadien et centrafricain.

100 jours après, le port de Kribi ne désemplit pratiquement pas. « C’est devenu une réalité. Presque tous les jours, un bateau à grand tonnage accoste », fait savoir Alain Mvoundi, employé à Kribi conteneurs terminal (KCT).

Pour le moment, le trafic se développe de façon extrêmement rapide sur la partie conteneurs. Pour la direction générale du PAK, c’est beaucoup plus rapide qu’elle l’espérait.

Le trafic au port de Kribi va crescendo et tous les acteurs sont satisfaits, même s’il y a de petites difficultés au niveau de l’aménagement des espaces de travail. D’après le directeur général du PAK, tout sera réglé dans les prochaines semaines.

La réunion d’évaluation d’hier a aussi permis de savoir que l’administration des douanes se félicite du cap mis sur la dématérialisation des procédures.

Le chef secteur des douanes Sud II, Norbert Belinga se réjouit d’avoir atteint ses objectifs. C’est la même satisfaction chez Kribi conteneurs terminal. L’exploitant en concession du terminal à conteneurs a procédé au recrutement et à la formation progressive de ses personnels.

« Nous travaillons sur l’enjeu des délais. Il nous est fondamental que l’ensemble des acteurs de cet espace se souvient de l’enjeu temps comme d’un enjeu primordial du gain et de la préservation de la compétitivité de ce port », déclare le directeur général adjoint de KCT, Philémon Mendo.
Pierre Rostand ESSOMBA

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