Note sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages à Douala en mai 2018

Hausse (0,9%) des prix des produits alimentaires

 
(INS- Cameroun) Sur un mois, les prix à la consommation remontent de 0,2% en mai 2018, après une hausse de 0,3% le mois précédent. Cette flambée de prix provient surtout de la progression des prix des produits alimentaires (0,9% après une baisse de 0,1% le mois précédent), des restaurants et hôtels (0,4%), des biens et services divers (0,4%), des meubles,
articles de ménage et d’entretien courant (0,4%), et de la santé (0,2%). La hausse du niveau général des prix a été toutefois ralentie par le recul des prix du logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (-0,9%) et, dans une moindre mesure, des prix des articles d’habillement et chaussures (-0,2%), des communications (-0,1%) ainsi que ceux des loisirs et cultures (-0,1%).

La remontée des prix des produits alimentaires provient surtout de la hausse des prix des fruits (4,6%) et des légumes (3,8%) ainsi que des pains et céréales (0,5%). A l’inverse, les prix des viandes (-3,2%), du lait, fromage et oeuf (-1,9%) et des huiles et graisses (-1,2%) ont contribué à freiner la hausse des prix des produits alimentaires.

Sur un an, le niveau général des prix progresse en mai 2018 : 0,2% après une légère baisse de 0,1% le mois précédent. De mai 2016 à mai 2017, les prix étaient en recul de 0,5%. Sur les douze derniers mois, le niveau général des prix grimpe de 0,2%. L’inflation observée résulte en grande partie de la hausse des prix des biens et services divers (3,3%), de l’enseignement (2,1%), des communications (1,3%) ainsi que des boissons alcoolisées et tabacs (1,1%). A l’inverse, les prix des produits alimentaires chutent (-0,9%), ainsi que ceux des transports (-0,5%). Le taux d’inflation sous-jacent1 est de 0,4%. Les tensions inflationnistes observées à Douala ont été toutefois ralenties par la baisse de 0,8% des prix des produits frais. Par ailleurs, les prix des biens importés ont grimpé (0,9%) alors que ceux des biens locaux sont restés stables.

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