Neem: une mine d’opportunités
Transformé, ce produit forestier non ligneux procure
une huile à fort potentiel thérapeutique. Et sa culture tend à se
vulgariser au Cameroun créant ainsi de nombreux emplois.
(Cameroon Tribune) Difficile de parcourir les rayons de supermarchés et autres points de vente de la ville de Yaoundé sans apercevoir une bouteille d’huile de neem. C’est que, ses effets sur l’organisme sont de plus en plus expérimentés.
Selon les fabricants en effet, elle est très efficace pour les problèmes de peau et peut même être utilisée comme antibiotique.
Le neem, dont est extrait l’huile, est devenu précieux, ce d’autant plus qu’il contribue, comme beaucoup
d’autres produits forestiers non ligneux (Pfnl) au renforcement de l’économie nationale.
Pour en obtenir, il faut débourser entre 5000F et 22000 F pour un litre selon le lieu d’approvisionnement et la période. Le produit provient d’un arbre appelé neemier, qui pousse rapidement en zone d’extrême chaleur.
D’après Georges Amougou, sous-directeur de la promotion des Pfnl au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), une étude menée avec l’appui de la Giz a relevé que des recettes de l’ordre de 31 milliards de F sur un an ont été enregistrées au Cameroun suite à l’exploitation de cinq de ces produits.
Vulgarisé dans tout le pays, le neem est davantage cultivé dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où de vastes superficies ont été aménagées dans les années 70 dans le cadre de l’opération Sahel vert.
L’apport du neem est encore très insuffisant par rapport au potentiel de richesses dont il regorge en matière de création d’emplois et de revenus. Comme l’a par ailleurs démontré l’évaluation de la mise en œuvre du Plan national de développement quinquennal des Pfnl conçu en 2012 par le Minfof, les capacités de transformation demeurent encore faibles.
Pour relever ces défis, le gouvernement, à travers les ministères en charge des Forêts, de l’Environnement et des Mines, met en œuvre un certain nombre d’outils comme le Programme national d’appui à la transformation des produits forestiers et des initiatives pilotes dans l’Extrême-Nord avec l’appui de la Giz.
Un programme qui vise à promouvoir la création d’unités de transformation des produits forestiers. Une synergie qui a abouti, selon Guy Merlin Nguenang, conseiller technique à la Giz/ ProPFE, à la dotation de quatre petites unités de transformation d’huile de neem en pressoirs, dont certains ont une capacité de production de 50Kg/h avec un potentiel en moyenne de production de 200 litres par mois.
Mais d’une manière générale, la production d’huile de neem est difficilement estimable, car l’activité se fait encore de manière archaïque. Cependant, une étude fait état de ce qu’on pourrait compter entre 100 et 200 arbres de neemiers qui produisent au bout de quatre ans environ quatre tonnes de graines et 500 litres d’huile par hectare.
(Cameroon Tribune) Difficile de parcourir les rayons de supermarchés et autres points de vente de la ville de Yaoundé sans apercevoir une bouteille d’huile de neem. C’est que, ses effets sur l’organisme sont de plus en plus expérimentés.
Selon les fabricants en effet, elle est très efficace pour les problèmes de peau et peut même être utilisée comme antibiotique.
Le neem, dont est extrait l’huile, est devenu précieux, ce d’autant plus qu’il contribue, comme beaucoup
d’autres produits forestiers non ligneux (Pfnl) au renforcement de l’économie nationale.
Pour en obtenir, il faut débourser entre 5000F et 22000 F pour un litre selon le lieu d’approvisionnement et la période. Le produit provient d’un arbre appelé neemier, qui pousse rapidement en zone d’extrême chaleur.
D’après Georges Amougou, sous-directeur de la promotion des Pfnl au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), une étude menée avec l’appui de la Giz a relevé que des recettes de l’ordre de 31 milliards de F sur un an ont été enregistrées au Cameroun suite à l’exploitation de cinq de ces produits.
Vulgarisé dans tout le pays, le neem est davantage cultivé dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où de vastes superficies ont été aménagées dans les années 70 dans le cadre de l’opération Sahel vert.
L’apport du neem est encore très insuffisant par rapport au potentiel de richesses dont il regorge en matière de création d’emplois et de revenus. Comme l’a par ailleurs démontré l’évaluation de la mise en œuvre du Plan national de développement quinquennal des Pfnl conçu en 2012 par le Minfof, les capacités de transformation demeurent encore faibles.
Pour relever ces défis, le gouvernement, à travers les ministères en charge des Forêts, de l’Environnement et des Mines, met en œuvre un certain nombre d’outils comme le Programme national d’appui à la transformation des produits forestiers et des initiatives pilotes dans l’Extrême-Nord avec l’appui de la Giz.
Un programme qui vise à promouvoir la création d’unités de transformation des produits forestiers. Une synergie qui a abouti, selon Guy Merlin Nguenang, conseiller technique à la Giz/ ProPFE, à la dotation de quatre petites unités de transformation d’huile de neem en pressoirs, dont certains ont une capacité de production de 50Kg/h avec un potentiel en moyenne de production de 200 litres par mois.
Mais d’une manière générale, la production d’huile de neem est difficilement estimable, car l’activité se fait encore de manière archaïque. Cependant, une étude fait état de ce qu’on pourrait compter entre 100 et 200 arbres de neemiers qui produisent au bout de quatre ans environ quatre tonnes de graines et 500 litres d’huile par hectare.
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