Les candidats ne se bousculent pas au Prix de l’innovation pour l’Afrique 2015
Par Michèle FOGANG, Cameroon Tribune, 24-08-2014
Une réunion de sensibilisation et d’information sur les conditions de participation organisée relativement à la 4e édition, jeudi dernier à Yaoundé.
Une réunion de sensibilisation et d’information sur les conditions de participation organisée relativement à la 4e édition, jeudi dernier à Yaoundé.
Si
l’édition 2014 du Prix de l’innovation pour l’Afrique (Pia) a mobilisé
22 candidatures camerounaises, celle de 2015 dont l’échéance des
candidatures est fixée au 31 octobre prochain,
n’a jusque-là suscité
qu’une seule candidature. Lors de la cérémonie de lancement du Pia 2015
au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi)
jeudi dernier, Rebecca Ebellé Etamè, le secrétaire général qui présidait
la cérémonie au nom du ministre, a exhorté les inventeurs camerounais à
tout mettre en œuvre pour susciter un volume de candidatures à la
hauteur du potentiel innovant national.
Pour
convaincre l’assistance de la fiabilité du prix, la Fondation pour
l’Innovation africaine (Fia), initiateur du Pia, a invité deux
innovateurs notamment, Logou Minsob, directeur général de Logou concept,
de nationalité togolaise, récipiendaire du 2ème prix 2014, créateur de
la machine dénommée « Foufoumix », qui a décrit le processus de création
de son innovation. Le deuxième innovateur, le Camerounais Faustinus
Djokikang, directeur général de Novatech Construction System, finaliste
du prix en 2013 a, quant à lui, présenté au public une machine manuelle
qui permet de fabriquer en peu de temps et à moindre coût, des briques
de terre cuite.
Le Pia
porte sur l’agriculture et l’agro-industrie, les applications en
technologie de l’information et de l’innovation, la santé et le
bien-être, l’industrie manufacturière et les services, l’environnement,
l’énergie et l’eau. Les projets présentés doivent obéir à un certain
nombre de critères tels que : le potentiel commercial, l’impact
socio-économique, la portée de l’innovation, l’originalité et
l’inventivité. Ils doivent, par ailleurs, être susceptibles d’être
appliqués en entreprise pour créer des richesses.
A cet
effet, la fondation invite les innovateurs africains ayant des solutions
sur le marché à soumettre leurs candidatures en mettant en exergue la
façon dont celles-ci pourraient accélérer le développement de l’Afrique.
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